vendredi, novembre 22, 2024
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Menaces d’enlèvement : 3 leaders politiques portent plainte contre X

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 Des rumeurs circulant sur les réseaux sociaux évoquent des enlèvements imminents des Honorables Fodé Oussou Fofana, Kalémodou Yansané et Aliou Condé. Le collectif d’avocats en charge de leur défense dépose une plainte et demande la protection des droits garantis par la Charte de la Transition.

Menaces et rumeurs alarmantes

Depuis plusieurs jours, des rumeurs relayées sur les réseaux sociaux provoquent l’inquiétude. Elles mentionnent un risque d’enlèvement des Honorables Fodé Oussou Fofana, Kalémodou Yansané et Aliou Condé, tous trois responsables de l’U.F.D.G. Ces informations ont profondément choqué la famille politique des concernés ainsi que leurs proches.

Face à cette situation, le Collectif d’avocats chargé de leur défense a décidé d’agir rapidement. «Cette triste nouvelle crée la stupeur et la désolation au sein de la famille politique, des proches et parents des Honorables Fodé Oussou Fofana, Kalémodou Yansané et Aliou Condé», ont-ils déclaré. En conséquence, une plainte contre X a été déposée devant le Procureur Général près de la Cour d’Appel de Conakry, chargé de garantir la sécurité des personnes et des biens.

«Protection légale des responsables politiques»

Le Collectif d’avocats rappelle que les trois responsables politiques sont protégés par la loi guinéenne, notamment par la Charte de la Transition. «Les Honorables Fodé Oussou Fofana, Kalémodou Yansané et Aliou Condé sont des acteurs de la vie politique guinéenne protégés par la loi. À ce titre, ils exercent librement leurs activités politiques sous la protection de la loi», ont-ils ajouté.

Les avocats citent plusieurs articles de cette charte pour souligner les droits fondamentaux garantis aux citoyens. Ainsi, l’article 8 de la Charte précise : « Les libertés et droits fondamentaux sont reconnus et leur exercice est garanti aux citoyens dans les conditions et formes prévues par la loi. Aucune situation d’exception ou d’urgence ne doit justifier les violations des droits humains. »

Cette protection s’étend également au respect de l’intégrité physique et morale des personnes, comme le stipule l’article 10 : « La personne humaine est sacrée. Toute personne a droit au respect de son intégrité physique et morale, de son identité et à la protection de son intimité et de sa vie privée. »

Appel à la justice et à la sécurité

En s’appuyant sur ces textes, le Collectif exige des autorités judiciaires qu’elles fassent toute la lumière sur ces menaces. «Force doit rester à la loi», ont-ils martelé. Ils insistent sur la nécessité de protéger les acteurs politiques contre les intimidations et d’assurer que la justice soit appliquée équitablement.

L’article 12 de la Charte rappelle que nul ne peut être arrêté ou détenu arbitrairement : «« Nul ne peut être arrêté, inculpé ni détenu que dans les cas prévus par la loi promulguée antérieurement à la commission de l’infraction qu’elle réprime. Les arrestations et détentions arbitraires sont interdites par la loi», Le Collectif conclut en réaffirmant le droit à une assistance légale dès le moment de l’interpellation.

Une plainte pour rétablir la justice

En déposant cette plainte, le Collectif d’avocats espère que des mesures seront rapidement prises pour garantir la sécurité des responsables de l’U.F.D.G. et rétablir un climat de confiance dans le processus politique en Guinée.

Boundèbengouno, pour Laguinee.info

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