vendredi, novembre 22, 2024
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Incendie à Kaloum : l’espace culturel Katala Beach réduit en cendres 

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Ce matin, mercredi, 16 octobre 2024, un violent incendie a détruit l’espace culturel Katala Beach, situé à Tombo 1, dans la commune de Kaloum. Selon des sources, un court-circuit serait à l’origine de ce drame. Aucun décès n’est à déplorer, mais les dégâts matériels sont immenses, plongeant l’entreprise dans une situation chaotique.

«On a perdu pratiquement tout»

David Zoumanigui, le PDG de Katala Beach, raconte comment il a découvert l’incendie : « C’est qu’on peut retenir, moi, j’ai été appelé dans les bandes de 7h pour me dire qu’il y a eu un court-circuit dans mon espace et je viens voir. Je viens de faire le constat mais tout est parti en feu. Il y a eu beaucoup de dégâts mais pas de perte en vie humaine. C’était ça le plus important. Mais là, on a perdu pratiquement tout. »

Deux arrestations parmi les employés 

L’incendie a également touché les employés de l’entreprise, au nombre de sept. Deux d’entre eux, qui se trouvaient sur place au moment du sinistre, ont été arrêtés pour enquête. « Bon déjà, il y avait 7 employés, j’avais deux gérants, c’est les deux personnes qui ont été arrêtées parce que ce sont eux qui passent la nuit ici. Ils ont été arrêtés, je crois, c’est pour plus d’audition qu’on les a envoyés là-bas », a déclaré M. Zoumanigui.

Un appel à l’aide aux autorités

Avec la destruction de son entreprise, David Zoumanigui exprime son désarroi face à l’avenir incertain de ses employés et de son activité. « Là déjà, il y a beaucoup de jeunes qui vont rester en chômage et l’investissement aussi est parti en feu. Donc on ne peut que faire appel à l’État pour qu’il nous vienne en aide », a-t-il lancé.

Un lourd bilan, mais pas de pertes humaines

Malgré l’absence de victimes, l’incendie a totalement anéanti Katala Beach, privant ainsi plusieurs jeunes de leur emploi. L’intervention rapide des autorités locales est désormais cruciale pour soutenir l’entreprise et ses employés, qui font face à un avenir sombre.

 

Baïlo Fatako, pour Laguinee.info

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