L’Institut supérieur des Arts Mory Kanté de Dubréka (ISAMK/D) entend marquer son territoire sur la scène éducative ouest-africaine. Lors de l’inauguration de nouvelles infrastructures, le Directeur général a réitéré l’engagement de l’institution à se hisser parmi les meilleures de la sous-région. Un objectif ambitieux soutenu par l’ensemble du personnel.
Un engagement ferme pour l’avenir
Dr Faya Pascal Iffono, Directeur général de l’ISAMK de Dubréka a exprimé clairement leur volonté d’élever l’institut au rang de référence régionale. « L’engagement que nous prenons, premièrement, c’est de pouvoir faire en sorte que le flambeau animé ne soit plus éteint. Deuxièmement, c’est de faire en sorte que cet institut soit dans les années à venir un institut de référence dans la sous-région. Troisièmement, nous allons faire en sorte que ce qui a été inauguré soit gardé de façon pérenne sans que cela ne soit l’objet de vernalisation. »
Le message est clair : l’ISAMK ne compte pas se limiter à des promesses. L’institution aspire à devenir un modèle de durabilité, en investissant dans la formation de ses jeunes enseignants-chercheurs. « Nous allons également accompagner nos jeunes enseignants chercheurs dans la recherche de la qualité, par la recherche des diplômes de masters, de doctorats, etc., dans leurs domaines respectifs », ajoute Dr Iffono.
Une ambition régionale
Dans un contexte où la compétition universitaire est rude, l’ISAMK/D veut attirer des étudiants de toute l’Afrique de l’Ouest, en s’appuyant sur une formation de qualité et des infrastructures modernisées. « Aujourd’hui, plusieurs pays de la sous-région nous dépassent dans certains domaines. Mais notre vision c’est de les rattraper et de les dépasser. C’est de faire en sorte qu’ils aient le désir de venir chercher le savoir en Guinée », martèle Dr Iffono.
L’institut ne se contente pas de suivre, il veut s’imposer comme une destination de choix pour les étudiants étrangers.
Synergies avec le ministère de la Culture
Un autre axe de développement de l’Institut concerne l’employabilité de ses diplômés. Le Directeur général insiste sur l’importance d’une collaboration étroite avec le ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat. « Dans les conditions normales, le ministère de la Culture et notre institut devons travailler en concert. Cela signifie que nous préparons les produits et le ministère de la Culture emploie les produits », explique-t-il.
Toutefois, il souligne également la nécessité de former des diplômés capables de créer leurs propres emplois, plutôt que de dépendre uniquement de l’État : « Tous ne peuvent pas être employés par ledit ministère, c’est pourquoi, dans notre vision, nous formons les étudiants pour qu’ils deviennent indépendants dans leur vie. »
Le rayonnement à l’international
Grâce à ses anciens étudiants, l’ISAMK bénéficie déjà d’un rayonnement international. Ces derniers contribuent activement à faire connaître l’institution à l’extérieur, en facilitant les échanges avec des étrangers. « Nous avons la chance d’avoir plusieurs de nos étudiants à l’extérieur et qui font notre fierté. Chaque année, ils envoient des étrangers pour échanger avec nos étudiants », se félicite Dr Faya Pascal Iffono.
L’avenir de l’ISAMK semble donc promis à un brillant destin. Portée par une ambition solide et une stratégie claire, l’institution se prépare à occuper une place de choix dans le paysage éducatif ouest-africain.
Ibrahima Alhassane Camara, pour Laguinee.info