jeudi, octobre 10, 2024
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Fonction publique : le SLECG réagit à la sortie du ministre Bourouno sur le cas des 10 000 nouveaux enseignants admis

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Dans une interview récente, le ministre de la Fonction publique a rappelé qu’« aucun des 10.000 enseignants admis à la fonction publique ne recevra son salaire tant que l’arrêté n’est pas signé ». Cette déclaration soulève des inquiétudes quant à l’impact de cette décision sur le système éducatif, notamment face au déficit d’enseignants qui prévaut dans le pays.

Mamadou Dantari Barry, secrétaire général adjoint du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), a réagi à cette situation préoccupante. Il a déclaré : « Ce n’est pas arrangeant pour les élèves et pour l’État », tout en appelant l’État à « accélérer le processus sur la signature de l’arrêté pour ne pas qu’une partie des élèves ne soit laissée pour compte ».

Le ministre a également insisté sur le fait qu’« pas d’arrêté, pas de salaire » pour ces enseignants, alors que le pays se prépare à accueillir les élèves dans un contexte déjà marqué par un déficit d’enseignants. Dans ce cadre, Dantari exhorte l’État à « prendre rapidement les choses en main. Parce que, quand je prends l’exemple sur le cas des enseignants, il y a un déficit énorme au niveau des écoles. »

Au vu de cette situation alarmante, Mamadou Dantari Barry souhaite que les 10.000 enseignants commencent les cours en attendant la signature de l’arrêté. « Le fait de rester sans travail alors que le besoin en enseignants se fait sentir n’est pas favorable pour les élèves et l’État, garant de l’éducation », a-t-il affirmé.

Le syndicaliste a insisté sur l’urgence de traiter ce dossier : « Il faut aller rapidement sur le dossier parce que, les gens attendent et le travail aussi attend. Si les gens sont recrutés et qu’ils n’ont pas commencé le travail, alors qu’il y a le déficit sur le terrain, cela n’est pas arrangeant pour les élèves, et l’État même. » Il a également reconnu que « c’est un travail technique, on ne peut pas les payer sans leurs numéros matricule. »

Cette décision de l’État, tombée à l’ouverture des classes, suscite des inquiétudes croissantes. Dantari a proposé une solution : « L’État doit ventiler rapidement les enseignants pour qu’ils aillent commencer les cours après les payer avec rappel. » 

La situation est donc à la fois urgente et complexe, nécessitant une intervention rapide et efficace de la part des autorités pour assurer la continuité de l’éducation des élèves guinéens.

 

Ibrahima Alhassane Camara, pour Laguinee.info

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