Depuis un an, les fans réclamaient Thierno Barry au sein de l’équipe nationale guinéenne quelle que soit la catégorie. Mais très malheureusement, cette sollicitation a été toujours bottée en touche par le joueur et son entourage. À la dernière nouvelle, le rêve fou du gamin, défendre son pays de naissance, la France. Hop ! Les bleus, toutes les catégories confondues sont presque blindés, rêve d’une sélection ou s’offrir une place pour grignoter un temps de jeu n’est pas choses aisées.
« Je tiens à ce que mon garçon mouille le maillot pour la Guinée, mais ces derniers temps, il a été vexé par la gaucherie d’une communication, teintée des discours d’exubérances tenus par le sélectionneur Kaba Diawara. Vous le savez comme moi, les enfants qui sont nés en Europe possèdent une autre mentalité différente de celle de ceux d’ici. Donc, il faut être méthodique pour lui faire changer d’avis et surtout connaissant l’environnement dès fois pollué par des pratiques qui ne donnent pas envie à ces jeunes nés d’ailleurs de rejoindre facilement les équipes nationales de leurs pays d’origine », avait laissé entendre son père biologique dans l’émission « Djoma Sport. »
Il faudrait avoir des yeux grands, ouverts pour comprendre ce discours de Monsieur Barry que cet enfant avait la ferme volonté d’arborer la tunique du Syli. Sauf par le moment, nous assistons à la remontée d’informations de certains internautes assaisonnées par des demi-vérités, juste pour avoir des vues sur les réseaux sociaux. Des informations dépourvues de toute source crédibles visant le jeune en question.
Pour l’instant, il n’est pas la cible des bleus, sauf par refus ou par mauvaise foi de tourner gentiment le dos au pays de son père. La réalité, il est patiemment en train de supplanter la crédibilité de tous à cause de ses débuts remarqués en Liga avec Villa Real. Cela dénote que, pas par hasard qu’il s’est retrouvé en Espagne, il dispose des armes de haut niveau pour affronter les équipes. Sans complexe, la Guinée a besoin de ses services et d’ailleurs urgents, un attaquant-tueur, ce Syli en a vraiment besoin et Thierno peut être le couteau suisse pour cette équipe. Mais certes, il ignore que son plus grand ennemi demeure le temps, car le football lâche vite.
Sauf ceux qui font semblant de ne rien voir et ceux-là qui font la procrastination intellectuelle avec des discours machiavéliques compilés dans des articles pour faire plaisir aux petits gens ou l’entourage de Thierno Barry, sinon il a sa place au sein de la tanière.
Maintenant, la balle est dans le camp de la Feguifoot et son vaillant team manager d’allumer les projecteurs sur le joueur afin de braquer son esprit vers la patrie.
Éloignons-nous des réflexions absurdes et adoptons une attitude positive. Battons-nous contre vents et marées pour attirer tous ces joueurs de qualités dans l’équipe du Syli.
Cependant, ce jeune talentueux doit savoir une chose, qu’on ne refuse pas la main tendue de la patrie et sa famille biologique, sinon généralement la finalité a été toujours salée. Des tas d’exemples existent dans le monde du football, ils sont nombreux, ces joueurs africains qui regrettent aujourd’hui d’avoir abandonnés les différentes sollicitations de leurs pays respectifs. S’il est prêt pour la Guinée et prêt à rougir pour le Syli, c’est maintenant ou jamais pour rentrer dans l’histoire. Ceux qui comprennent quelque chose dans ce sport populaire sont bien témoins.
Moussa CFA Camara, journaliste sportif