Les tensions montent entre l’UFDG et le pouvoir en place alors que la candidature du Général Mamadi Doumbouya divise. Ousmane Gaoual Diallo, ancien bras droit de Cellou Dalein, réagit à la récente sortie du président de l’UFDG, dénonçant une dérive dangereuse orchestrée par la junte militaire.
La scène politique guinéenne se radicalise à la suite des récentes déclarations de Cellou Dalein Diallo, président de l’Union des Forces démocratiques de Guinée-UFDG. En qualifiant la candidature du Général Mamadi Doumbouya de « trahison », Cellou Dalein Diallo a secoué le pouvoir en place. Ousmane Gaoual Diallo, ministre des Transports et ancien lieutenant de Dalein, a réagi avec virulence sur son compte Facebook. Il déclare : « Énième provocation d’un homme qui a fui son passé et ses échecs. Cette fois-ci, Cellou Dalein s’en prend à nos institutions, appelant à la haine, au saccage de nos valeurs, à la banalisation de la violence. Vos propos sont tout simplement inadmissibles ! »
Pour Gaoual, ces paroles trahissent un mépris pour les efforts entrepris depuis l’arrivée au pouvoir du Général Doumbouya. Il met en avant le travail réalisé, soulignant que « c’est l’expression d’un mépris certain pour le travail accompli, un travail qui se veut fédérateur pour notre nation. »
Il insiste sur le fait que le changement souhaité par la Guinée ne peut se réaliser avec des discours incendiaires. « Le changement ne se fera pas avec des discours radicaux, mais avec des actes concrets. Et c’est précisément ce que la Guinée vit aujourd’hui grâce à l’engagement pris par notre Président. En peu de temps, il a SU fédérer, faire face et gérer des crises sans précédent. »
Ousmane Gaoual ajoute que « d’ores et déjà, la volonté populaire est claire. Respectons enfin cette volonté, respectons le choix de ceux qui veulent aller de l’avant. »
Cette tirade d’Ousmane Gaoual Diallo ne se limite pas à une simple réponse à une «attaque». Elle reflète un climat de méfiance croissant entre le pouvoir et l’opposition, où chaque déclaration semble s’ajouter à un tableau déjà chargé de tensions. La Guinée se retrouve ainsi à un carrefour décisif, où les choix de leadership et les discours politiques détermineront l’issue de son avenir.
Pourtant, alors que les tensions s’exacerbent, une question demeure : quel sera le véritable prix de cette polarisation ? Dans un pays en quête de stabilité, la paix des discours est-elle encore possible ?
Boundèbengouno, Laguinee.info