jeudi, novembre 21, 2024
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Panique à Conakry: voici ce qui s’est réellement passé à Kaloum

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Ce jeudi 26 septembre 2024, Kaloum, le centre administratif de Conakry, a été le théâtre d’une scène inhabituelle. Des véhicules blindés ont été aperçus à divers endroits stratégiques, provoquant une panique généralisée parmi la population. À ce stade, aucune communication officielle n’a été faite pour éclaircir la situation.

En début d’après-midi, la presqu’île de Kaloum a connu une montée subite de tension. Des rumeurs circulant dans la ville faisaient état de la présence de véhicules militaires, alors que des travailleurs ont été brusquement évacués de leurs lieux de travail, selon les informations parvenues à notre rédaction. Des embouteillages massifs ont rapidement engorgé les principales routes menant hors du centre-ville, tandis que l’incertitude régnait parmi la population.

Plusieurs sources ont rapporté que les blindés de l’armée ont été observés dans les environs du Palais présidentiel, alimentant les spéculations sur la nature de cet événement. L’absence totale de communication de la part des autorités a renforcé l’atmosphère de psychose, laissant la place à toutes sortes d’hypothèses, allant de la fausse alerte à une possible menace sécuritaire.

Face à cette situation inédite, les habitants de Kaloum ont vu leur quotidien bouleversé, avec des scènes de confusion et de crainte qui se sont déroulées tout au long de la journée. En dépit des rumeurs alarmantes, aucun incident majeur n’a été signalé. Toutefois, la gestion opaque de cet événement soulève des interrogations sur les raisons qui ont motivé ce déploiement militaire.

Alors que le calme semble revenu à Kaloum, les questions demeurent sur les causes exactes de ce mouvement de panique. En l’absence d’une déclaration officielle des autorités, le mystère reste entier.

À travers un communiqué publié dans la soirée, la Présidence de la République a fait savoir qu’il s’agit d’une rumeur. La population a été appelée au calme et à la retenue, sauf que beaucoup de personnes doutent de l’authenticité de ce communiqué car, n’étant ni signé ni cacheté.

Boundèbengouno, Laguinee.info 

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