jeudi, novembre 21, 2024
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Surpopulation carcérale : le ministre de la Justice libère neuf détenus après des mois d’attente

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Le ministre de la Justice, Yaya Kairaba Kaba, a ordonné ce mardi 24 septembre 2024, la libération de neuf prisonniers placés en détention préventive prolongée. Cette action, qui s’inscrit dans le cadre d’une vaste initiative de réexamen des dossiers judiciaires, vise à lutter contre la surpopulation carcérale et à défendre les droits fondamentaux des détenus.
Image: AGP

Ce mardi 24 septembre, la maison centrale a vu la libération de neuf prisonniers en détention préventive prolongée. Une décision attendue et applaudie, tant par les familles des détenus que par les défenseurs des droits humains. À la tête de cette action, Yaya Kairaba Kaba, ministre de la Justice, a déclaré que cette libération est le fruit d’un examen minutieux des dossiers.

« Nous procédons au cas par cas, car la précipitation pourrait entraîner des erreurs. Et cela, nous voulons l’éviter à tout prix », a affirmé le ministre, soulignant l’importance du respect des procédures judiciaires. Selon lui, son cabinet est mobilisé pour s’assurer que chaque dossier soit traité avec la rigueur nécessaire. « Mon cabinet est entièrement mobilisé pour exécuter l’ordonnance rendue en référé, ordonnant la mise en liberté de ces neuf citoyens victimes de longues détentions », a-t-il ajouté.

Ces prisonniers rejoignent une longue liste de détenus libérés dans le cadre des efforts du ministre pour réduire la surpopulation carcérale. Fin juillet, 16 détenus avaient également été libérés, une promesse que Kaba s’était engagé à respecter. Ce dernier insiste sur la continuité du processus : « Chaque fois que des cas sont identifiés, nous agirons en conséquence pour leur libération. »

Cette démarche est loin d’être anecdotique dans un pays où la surpopulation carcérale est dénoncée depuis des années par plusieurs organisations de défense des droits humains. Ces ONG n’ont cessé d’alerter les autorités sur les conditions de détention, notamment le manque d’espace, la promiscuité et les délais judiciaires interminables. Face à ces pressions, Yaya Kairaba Kaba a réitéré son engagement : « J’y veillerai comme à la prunelle de mes yeux. Je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin. »

Alors que la justice guinéenne est souvent critiquée pour sa lenteur et ses dysfonctionnements, cette libération marque un pas vers une réforme judiciaire plus humaine. Mais la route est encore longue. Les attentes des citoyens et des organisations de défense des droits humains sont grandes, et les promesses devront, cette fois, être tenues jusqu’au bout.

Boundèbengouno,pour Laguinee.info

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