lundi, septembre 23, 2024
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Le non respect des engagements installe une crise de confiance mon Général (Par Laye Moussa Kouyaté)

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A l’instar de certains pays de la sous région ouest africaine, notre pays traverse depuis près de 3 ans une période extrêmement exceptionnelle notamment liée à la prise du pouvoir par les forces de de défense et de sécurité en date du 05 Septembre 2021. Un groupe militaire dénonçant les malversations financières et économiques, la corruption, le clientélisme, la gabegie financière, les violations des droits de l’homme, la fragilisation du tissu social et l’instrumentalisation de la politique du régime déchu. Par conséquent les autorités de la transition avaient alors affiché leur volonté et souhait de palier à tous ces obstacles dont souffraient le peuple de Guinée à travers une politique de ré-fondation de l’État afin de doter le pays des institutions fortes.

Alors après deux et demie de gestion, au regard des engagements nobles pris et officiellement approuvé au vu et su du monde, êtes-vous mon Général en train de construire un nouveau élan de dichotomie au sein de la société guinéenne où faut-il rapidement envisager une sortie de transition plus apaisée et profitable à toutes les guinéennes et tous les guinéens ?

Dans une perspective plus précise, une transition se veut pour construire une relation durable et solidaire entre les acteurs et également les communautés, cela permet de développer et repositionner un pays qui a largement souffert dans la recherche de son développement. En particulier, le cas guinéen engendre un processus de propositions constructives en vue de poser les choses qui sont nécessaires pas d’autres intentions

Cependant, une transition prônée de façon limpide par ce régime militaire est essentiellement quoi exactement ? S’agit-il d’une transition politique ou celle Démocratique ? Les réponses éventuelles à ces questions ressortiront une clarification sur les enjeux de sortie de la crise et d’autres sujets sensibles susciteront notre intérêt.

Par conséquent, la nôtre que nous sommes entrain de passer exceptionnellement, résume une question de politique ou celle démocratique car une transition politique est un processus qui conduit à la réfondation des institutions de la République, c’est à dire entamer un changement de régime ou d’alternance vers un autre tandisque celle démocratique est une suite logique du cadre politique vers la démocratisation et surtout la consolidation des acquis démocratiques.

En tenant compte de cette hypothèse, sommes nous réellement sur cette lancée de réfondation pragmatique sans complaisance ?

A ce niveau, une panoplie de discours somptueux est tenue en longueur de temps par rapport au déroulement de cette transition, les institutions en ligne de travail prouvent leurs capacités de réformer l’administration proprement dite, elles fonctionnent équitablement pour satisfaire l’intérêt où sont susceptibles de prendre un cercle restreint en otage. « Ce constat reste à désirer »

Mettant point sur la démocratisation, les actes posés dans ce sens sont d’une part appréciables dans la mesure la nouvelle constitution est en route mais les risques et périls sont liés au non respect de la parole donnée car ceux ci empêchent t-ils le retour rapide à l’ordre constitutionnel ? Cet angle est parfois flou jusqu’à présent car aucune clarification sur la fin de la transition ni des orientations rassurantes.

Une transition au sens logique constitue une crises mais celle qui persiste en constitue un problème mais par contre, si elle intervient, elle doit résoudre simpliciment et de façon mesurable sans débauche. Mais celle qui se prolonge où créé de flous, exprime d’autres intentions cachées sans vouloir montrer ouvertement.

Pour remédier ou sortir paisiblement d’une transition en vue de pérenniser la paix équitable, juste et profitable, plusieurs portés souffrent au régime sous l’égide du CNRD à savoir :

 

– Le respect aux engagements donnés,

– La tenue d’un cadre de dialogue sincère, honnête et inclusif,

– La mise en place d’une constitution inclusive et non en faveur d’une personne,

– La gestion mature des crises socio-politiques

– Mesurer la consommation des fonds publics etc…

Je termine pour dire que, la transition constitue une arme pour résoudre les crises et non en créer d’autres dans un pays sérieux.

 

Par Laye Moussa KOUYATE

Politologue, Militant des droits humains.

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