Une nouvelle arrestation secoue la Guinée ce dimanche 15 septembre 2024. Ramatoulaye Kolon Diallo, militante inconditionnelle du  RPG Arc-en-Ciel, a été arrêtée à Siguiri dans des circonstances troublantes. Transférée à la maison centrale de Conakry, cette interpellation soulève des inquiétudes profondes quant à son sort et aux motifs de son arrestation, toujours inconnus.

 Une arrestation musclée et inquiétante

Selon plusieurs témoins, l’arrestation de Madame Diallo s’est déroulée dans une opération musclée. Deux pick-up, remplis d’hommes non identifiés, ont encerclé la militante à Siguiri avant de l’embarquer pour la capitale. Aucun mandat, aucune raison officielle n’a été communiquée pour expliquer cette action brutale, laissant planer un voile d’opacité sur les véritables raisons de cette interpellation. 

Selon leveralateur224.com, Madame Diallo, connue pour son engagement politique et son état de santé fragile, se retrouve désormais enfermée à la maison centrale de Conakry, la plus grande prison du pays. Les conditions de détention difficiles font craindre pour sa santé, ajoutant une pression supplémentaire sur ses proches et ses soutiens.

Un climat de plus en plus répressif

Cette arrestation n’est pas un cas isolé. Elle s’inscrit dans un contexte politique tendu où les interpellations arbitraires de militants politiques et de membres de la société civile se multiplient. La liberté d’expression, longtemps considérée comme un droit fondamental, semble aujourd’hui de plus en plus compromise en Guinée. La vague de répression qui s’abat sur les opposants et les voix critiques alimente une inquiétude grandissante, tant à l’intérieur du pays qu’à l’international.

 Appels à la libération immédiate

La communauté des défenseurs des droits humains, ainsi que plusieurs organisations politiques, demandent la libération immédiate de Ramatoulaye Kolon Diallo. Ils dénoncent une détention arbitraire qui constitue une atteinte flagrante aux libertés fondamentales. 

La situation de Madame Diallo, emprisonnée sans justification officielle, fait craindre un nouveau recul pour la démocratie en Guinée. Combien d’autres voix devront-elles être muselées avant qu’un réel débat démocratique puisse s’engager ?

Boundèbengouno, pour Laguinee.info