Ce mardi 06 avril 2021, les membres de la Coalition Guinéenne pour la Cour Pénale Internationale (CGCPI), ont animé une conférence à la maison de la presse à Conakry. A travers cette rencontre médiatique, une déclaration de soutien à la cour pénale internationale (C. P. I) a été rendue publique, et cette juridiction a été invitée à la tenue du procès des massacres du 28 septembre en Guinée, rapporte une journaliste que Laguinee.info a dépêché sur place.

Ces conférenciers composés d’acteurs des droits de l’homme et de juristes étaient en face des médias, pour réaffirmer leur soutien à cette juridiction, qui fait l’objet de critiques, tant par des africains que par les grandes puissances. Pire, certains même estiment qu’elle a été conçue contre les dirigeants africains et qui n’a que la dimension continentale à la place de celle internationale.

«En analysant les dispositions de l’article 1^er du statut de Rome, on comprend aisément que la CPI est une juridiction de dernier recours et que ce sont les juridictions nationales qui ont un grand rôle à jouer. Il convient également de rappeler que la CPI est la première juridiction pénale internationale permanente. C’est pourquoi en dépit de ses faiblesses et des menaces dont elle fait l’objet, cette institution doit être soutenue afin qu’elle soit universelle, indépendante et efficace. C’est le lieu et le moment de saluer le Gouvernement américain pour avoir annulé, le 02 avril dernier, les sanctions contre madame la procureure Fatou Ben Souda et certains membres de la cour  » a lu madame Makhissa Bangoura, membre de la CGCPI.

Sur la tenue du procès des massacres du 28 septembre 2009, les membres de cette coalition se disent favorables à la tenue des audiences. Ils ont invité ensuite la CPI à s’impliquer pour que ce procès se tienne en Guinée pour la lutte contre l’impunité.

À cet effet, la Coalition Guinéenne pour la Cour pénale Internationale ((CGCPI), invite le gouvernement guinéen, le comité de pilotage, aux partenaires bi et multilatéraux pour l’indemnisation provisoire des victimes des massacres du 28 septembre et l’ouverture d’un procès juste et équitable dans le pays.

Maké Fofana pour Laguinee.info