jeudi, septembre 19, 2024
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Ouganda : le meurtrier de l’athlète Rebecca Cheptegei décède de ses brûlures

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 Dickson Ndiema Marangach, l’agresseur de la marathonienne ougandaise Rebecca Cheptegei, est décédé des suites de ses brûlures, moins d’une semaine après avoir commis l’attaque fatale,selon les informations. 

Lundi soir, Dickson Ndiema Marangach, reconnu comme le meurtrier de Rebecca Cheptegei, a succombé à ses blessures à l’hôpital Moi Teaching and Referral (MTRH) de la ville d’Eldoret, au Kenya. « C’est vrai que nous avons perdu Dickson Ndiema hier soir vers 20h », a confirmé un responsable du service communication de l’hôpital mardi matin.

L’attaque avait eu lieu le 1er septembre, lorsque Ndiema avait arrosé d’essence et incendié la marathonienne de 33 ans devant son domicile à Endebess, dans l’ouest du Kenya. Brûlée à plus de 80%, Rebecca Cheptegei est décédée le jeudi suivant. Ce meurtre odieux est rapidement devenu un symbole des violences faites aux femmes, particulièrement en Afrique de l’Est.

 Selon la police kényane, Dickson Ndiema Marangach était le compagnon de Cheptegei. Brûlé à 30% lors de l’attaque, il a été hospitalisé immédiatement après les faits, mais ses blessures se sont avérées fatales. Le drame aurait été provoqué par un conflit au sujet d’un terrain que la marathonienne avait récemment acquis pour construire sa maison, d’après les déclarations de son père.

Ce crime a provoqué une vive émotion à l’échelle internationale. Le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, a exprimé sa condamnation ferme de ce « meurtre violent », rappelant qu’il « illustre un problème plus large trop souvent ignoré », celui des violences faites aux femmes.

Rebecca Cheptegei sera inhumée samedi dans son village natal en Ouganda. Son décès, survenu peu après sa participation au marathon des Jeux olympiques de Paris où elle s’était classée 44e, laisse un vide immense dans le monde de l’athlétisme et soulève des questions cruciales sur la protection des femmes face à la violence.

Boundèbengouno, pour Laguinee.info 

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