Ce samedi 7 septembre, près de 24 millions d’Algériens se rendent aux urnes pour élire leur prochain président. Parmi les candidats, Abdelmadjid Tebboune, président sortant, fait face à Abdelaali Hassani Cherif du Mouvement de la société pour la paix, et Youcef Aouchiche du Front des forces socialistes, selon africanews.com. 

Les Algériens sont appelés à choisir entre trois principaux candidats pour déterminer le futur président du pays. Le président sortant, Abdelmadjid Tebboune, a avancé la date du scrutin, initialement prévue en décembre, dans l’espoir de « renforcer la participation des citoyens », selon son camp. Toutefois, cette décision suscite des critiques.

Tebboune, élu pour la première fois en décembre 2019, est largement perçu comme le favori. Ses adversaires, Abdelaali Hassani Cherif et Youcef Aouchiche, n’ont pas eu suffisamment de temps pour organiser leurs campagnes face à la précipitation du scrutin. Ils ont centré leurs discours sur des enjeux économiques comme le pouvoir d’achat et l’allocation chômage.

Le camp présidentiel défend l’avancement des élections comme une tentative de « stimuler la participation », rappelant que le taux de participation avait chuté à moins de 40 % lors de la dernière élection. Toutefois, certains observateurs voient cette manœuvre comme une stratégie pour faciliter la réélection du président sortant.

Alors que le taux de participation pourrait être déterminant, les premiers résultats de ce scrutin sont attendus avec impatience, notamment dans un contexte où le mécontentement social grandit en Algérie.

Boundèbengouno, pour Laguinee.info