Les mouvements de soutien à la transition guinéenne se multiplient en Guinée ces derniers temps. Des journalistes ainsi que des artistes se sont aussi mêlés dans la danse. L’objectif est de pousser le président de la transition à confisquer le pouvoir. Des actions que Souza Konaté dénonce avec fermenté tout en interpellant les dirigeants à se souvenir du passé, rapporte Laguinee.info.

Ces mouvements de soutien ont déjà créé une guerre sur les réseaux entre les artistes et certains responsables même de la transition. Des attaques verbales et des injures sont très visibles de la part de certains à l’encontre de leur antagoniste. Deux camps qui s’opposent sur leur opinion. Cette situation est dénoncée Souleymane Souza Konaté.

« Les erreurs du passé sont reproduites aujourd’hui avec autant plus de gel et de mépris qui convient de s’interroger sur les motivations réelles du coup-d’État du 05 septembre 2021. Le général Mamadi Doumbouya et le CNRD sont en train de renier tous les engagements pris à la prise du pouvoir. Ils ont interdit les mouvements de soutien et de propagande. Aujourd’hui, c’est eux-mêmes qui finances tout cela à coup de milliards de nos francs. Les crimes et de sang ne peuvent rester impuni. » , martèle-t-il

Le Président de la Commission Communication de l’ANAD a invité les dirigeants du pays à se souvenir de la transition de 2009 avec ses mouvements de soutien et qui ont finalement conduit le pays dans le chaos.

« Le passé de notre pays doit inspirer ceux qui nous gouvernent aujourd’hui. En 2009, ça a commencé comme ça. Dadis doit aller, Dadis doit rester. Et l’aboutissement de tout ça, ce sont les événements douloureux du 28 septembre 2009 ayant coûté la vie plus de 150 jeunes guinéens froidement et lâchement assassinés. Aujourd’hui, ceux qui étaient derrière ces mouvements de soutien beaucoup sont avec le général Mamadi Doumbouya, certains sont à l’étranger et Capitaine Dadis est le seul qui a répondu à ses actes. Nous disons que cela devrait l’inspirer. »

Poursuivant dans ses interventions, le Conseiller Chargé de Communication de Cellou Dalein Diallo a laissé que ses sont les mêmes personnes qui étaient avec l’ancien régime qui créent des mouvements de soutien. Il a interpellé la transition guinéenne sur la dangerosité de tels actes et qui pourraient même conduire le pays dans la même situation qu’en 2009.

« C’étaient les mêmes qui étaient avec Alpha Condé tout récemment. Les jeunes artistes, les opportunistes. Les jeunes sans valeurs, sans conviction en mal avec leur conscience, mais qui sont prêts à tout sacrifiés pour l’hôtel de l’argent des égaux et des ambitions démesurées qui clament aujourd’hui le général Mamadi Doumbouya partout. Le général doit rester. Et d’autres jeunes vont aussi s’organiser pour dire le général va partir et après, on va se retrouver dans la même situation qu’en 2009. C’est le pays qui va souffrir. »

Il a terminé ces propos en invitant le Président de la transition, le général Mamadi Doumbouya à « prendre conscience de la gravité de la situation actuelle et de revenir aux fondamentaux d’une transition. Organiser un cadre du dialogue avec les acteurs représentatifs du peuple de Guinée. Mettre en place des mécanismes qui puissent conduire aux élections inclusives avant la date butoir du 31 décembre 2024. »

Ibrahima Alhassane Camara, pour Laguinee.info