Le président renversé du Niger, Mohamed Bazoum, a été soumis à un interrogatoire de cinq heures par des gendarmes le 28 août, en présence de son avocat, dans la résidence présidentielle où il est retenu depuis le coup d’État de juillet 2023.

Le 28 août, Mohamed Bazoum, président déchu du Niger, a été interrogé par un groupe de gendarmes pendant cinq heures. Cet interrogatoire s’est déroulé à la résidence présidentielle de Niamey, où il est détenu avec son épouse depuis le coup d’État de juillet 2023, rapporte maliweb.net. Son avocat était présent lors de cette session d’interrogation.

Selon notre source, les autorités militaires de Niamey accusent Mohamed Bazoum de haute trahison et d’apologie du terrorisme. Cette accusation fait suite à la décision de la Cour d’État du Niger qui, le 14 juin, a levé son immunité, permettant ainsi des poursuites judiciaires.

Selon des sources proches du dossier, l’interrogatoire de Mohamed Bazoum s’inscrit dans une enquête plus large visant à établir des responsabilités dans des actes présumés de trahison contre l’État nigérien. Les autorités militaires insistent sur la gravité des accusations, tout en affirmant qu’elles poursuivront le processus judiciaire avec rigueur.

Le coup d’État de juillet 2023 a plongé le Niger dans une crise politique majeure, marquée par la mise en résidence surveillée du président et de sa famille. Depuis cet événement, les tensions sont palpables au sein de la société nigérienne, et la communauté internationale suit de près l’évolution de la situation.

Alors que l’interrogatoire de Mohamed Bazoum marque une nouvelle étape dans cette affaire complexe, l’avenir politique du Niger reste incertain, avec des développements à surveiller de près dans les semaines à venir.

Boundèbengouno, pour Laguinee.info