Le 24 août, deux diplomates français ont été agressés au sein de l’ambassade de France à Kinshasa. Le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) a exprimé son « regret » face à cet incident, qui a suscité une vive réaction de la part des autorités françaises.
Le 24 août, des violences ont éclaté à l’ambassade de France à Kinshasa, où deux diplomates français ont été pris pour cible. Selon un communiqué officiel de la présidence congolaise diffusé sur X, « le chef d’État et son invité ont exprimé leur désarroi face à cet incident », rapporte l’agence Anadolu. L’incident a impliqué des individus, dont des policiers congolais, qui ont pénétré dans les locaux de la représentation diplomatique française avec l’intention d’expulser un diplomate.
Le ministère de la Justice de la RDC a précisé dans un communiqué publié le 26 août que l’un des diplomates, un conseiller de coopération et d’action culturelle français, a été retenu pendant trois heures et a subi des violences physiques. Une source diplomatique a également indiqué que « d’autres diplomates ont été bousculés mais n’ont pas été blessés ». Les responsables de cet acte qualifié de « scandaleux » incluent « des membres de la police ainsi que des agents du parquet », selon le ministère de la Justice. Le communiqué a ajouté que « certains d’entre eux ont déjà été arrêtés », soulignant le caractère « déplorable » de cette situation.
Cet incident marque une nouvelle crise diplomatique entre la France et la RDC. Bien que des arrestations aient été effectuées, les violences survenues au sein de l’ambassade soulignent une grave atteinte aux relations diplomatiques et mettent en lumière des dysfonctionnements au sein des forces de l’ordre congolaises. La situation reste préoccupante, et une enquête approfondie est attendue pour faire toute la lumière sur les responsabilités et éviter de nouvelles escalades.
Boundèbengouno, pour Laguinee.info