samedi, avril 19, 2025
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Démission collective au sein de l’ADC-BOC: le président du parti ne reconnait que deux des démissionnaires

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Le président du parti ADC-BOC a réagi à la démission collective de plusieurs de ses membres. En plus de dénoncer le fait que les démissionnaires aient annoncé leur départ par voie de presse, il ne reconnait que deux d’entre eux comme désormais anciens de la formation politique. Ce qui sous-entend qu’à ses yeux, les autres seraient des usurpateurs, a appris Laguinee.info à travers une de ses journalistes.

D’abord le leader d’ABC-BOC, Docteur Ibrahima Sory Diallo, s’est posé cette question : « est-ce-que ces démissionnaires ont le statut du parti? ». Ensuite il a dénoncé la façon dont les démissionnaires ont claqué la porte: « deuxièmement ces démissionnaires n’ont jamais notifié une volonté de démission. Cela veut dire que je ne connais pas tous ces démissionnaires. Ceux que je reconnais parmi eux sont un certain des vice-présidents Mohamed Faramodou Camara, un Moussa Traoré. Seuls ces deux personnes que je reconnais du parti. Je suis vraiment étonné de voir et par voix de presse qu’il y a des dysfonctionnements au sein du parti. On ne m’a jamais convoqué ou inviter pour signifier une lettre de démission motivant quoi que ce soit. Mais venir brusquement au devant de la presse pour dire qu’il y a des gens du parti qui sont démissionnaires, c’est vraiment dangereux ».

Pour ce qui est de savoir s’il a demandé à son garde du corps personnel d’aller empêcher la conférence de presse des démissionnaires, tenue hier jeudi, Docteur Ibrahima Sory Diallo assure qu’il n’en a jamais été question.

« Mon garde du corps n’est jamais venu là-bas. J’avoue que j’ai beaucoup de gardes du corps. Aujourd’hui la fédération de Ratoma m’a appelé, qu’elle a appris qu’il y a une conférence de presse. A ce moment-là, ceux qui se font appeler membres démissionnaires de mon parti étaient à la maison de la presse. Il se peut qu’il y ait des disputes entre eux; mais moi, je n’en sais rien », précise-t-il.

Le numéro un d’ADC-BOC n’envisage aucune démarche visant à amener les démissionnaires à changer d’avis. « Je ne peux pas appeler quelqu’un qui ne m’a pas signifié le motif de sa démission autour de la table parce que si tu sais que tu es membre d’un parti politique, tu as ton président. Si ton président commet une faute, tu dois l’appeler ou convoquer une réunion pour signaler le disfonctionnement mais pas par voie de presse », conclut-il.

Maké Fofana pour Laguinée.info

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