mardi, novembre 19, 2024
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Kouroussa : Poursuivi pour vol et destruction de biens, Idrissa Camara brise le silence

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Accusé de vol, de destruction de biens privés et de menaces par un opérateur économique, le préfet de Kouroussa, Colonel Idrissa Camara, rejette en bloc ces accusations et parle d’acharnement. Il s’explique dans une interview accordée à notre correspondant régional.

Le préfet de Kouroussa, Colonel Idrissa Camara, a été convoqué devant le juge de paix par un opérateur économique l’accusant de vol, destruction de biens privés et menace. Il nie ces accusations, affirmant qu’il s’agit d’un acharnement orchestré par des individus en complicité avec le juge de paix de Kouroussa.

Selon le Colonel Camara, il a simplement déplacé des engins autour de sa résidence pour protéger sa famille des abeilles et serpents. « C’est un acharnement contre ma personne orchestré par certains individus et monsieur le juge », a-t-il déclaré, invitant tout le monde à venir constater sur le terrain. Il explique avoir tenté de trouver le propriétaire des machines sans succès et a finalement demandé l’aide d’un ami pour les déplacer.

Colonel Camara, affecté à Kouroussa en 2022, est le troisième préfet à occuper ce poste sous le CNRD. Il a rénové sa résidence, où des machines abandonnées depuis 2015 servaient de nid pour des abeilles et serpents, menaçant sa famille. « J’ai demandé au directeur préfectoral des Travaux publics s’il connaissait le propriétaire de ces machines, malheureusement il dit non. »

Le préfet explique également que des personnes ont porté plainte contre lui, accusant son administration de vendre des machines et des lampadaires à la société KGM. « J’étais ébahi qu’on m’envoie une lettre pour dire que je suis en citation directe à cause de ces machines », a-t-il ajouté.

Le préfet Idrissa Camara demande que justice soit rendue et que les accusations de diffamation contre lui soient examinées. Il accuse également le juge de paix de Kouroussa d’impartialité, rappelant qu’il avait lui-même porté plainte sans suite. « Je veux que justice soit faite entre moi et ces personnes. C’est de la diffamation dont j’ai été victime », a-t-il conclu. Il appelle la justice à trouver un moyen de déplacer les engins pour la sécurité de sa famille.

De Kankan, Karifa Doumbouya, pour Laguinee.info

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