Lors de l’assemblée générale du RPG, l’ancien ministre Marc Yombouno a critiqué les récentes évaluations des partis politiques en Guinée, mettant en doute la compétence des cadres du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD). Également, il a titillé le parti Ousmane Kaba, PADES.
Samedi 27 juillet 2024, lors de l’assemblée générale du RPG ARC EN CIEL, Marc Yombouno a abordé les évaluations des partis politiques par le MATD. Il a déclaré : « Nous entendons beaucoup de choses sur BBC même, y a un responsable d’un parti politique qui s’est exprimé pour dire que son parti politique est premier en Guinée, je ne dirais pas de nom, j’ai suivi sa communication sur BBC. »
Il a poursuivi en remettant en question la validité de ces évaluations : « Je me demande jusqu’à preuve du contraire si le ministère a sorti un classement des résultats suite aux évaluations des partis politiques ? Si le ministère l’a fait, sur la base de cette évaluation, alors le ministère s’est trompé. Les cadres qui l’ont fait sont incompétents, ils ne connaissent rien. »
Marc Yombouno a insisté sur le fait que le classement des partis politiques doit se baser sur les résultats électoraux : « Les classements des partis politiques dans tous les pays du monde se font par rapport aux élections. Tel parti est grand, tel est petit, ce n’est pas parce qu’il a un siège de deux compartiments. S’il gagne les élections, vous dites que c’est un petit parti. »
Il a également exprimé son désaccord avec certains partis qui prétendent être en tête sans justification électorale : « Si c’est en matière de siège, quel parti dépasse le RPG ? Et que d’autres partis qui ont des hangars commencent à dire que nous sommes premiers, nous sommes deuxièmes, c’est grave ! »
La déclaration de Marc Yombouno soulève des questions sur la transparence et la méthodologie des évaluations des partis politiques en Guinée. Alors que le MATD cherche à clarifier les positions et à renforcer l’efficacité des partis, la controverse autour des critères de classement pourrait entraîner de nouvelles discussions et réformes dans le processus d’évaluation politique du pays.
Mamadou Hady Baldé, pour Laguinee.info