Ce samedi 27 juillet 2024, l’ancien ministre Marc Yombouno s’est exprimé sur la situation socio-politique de la Guinée lors de l’assemblée générale hebdomadaire du RPG . Dans son discours, il a abordé divers sujets, notamment la gestion de la crise actuelle par le gouvernement et l’importance de la parole des leaders religieux.
Marc Yombouno a commencé son allocution en rappelant l’importance des recommandations faites par les évêques de l’Église catholique. Il a souligné : « Nous réitérons nos remerciements aux évêques de l’église catholique qui ont osé considérer la parole de Dieu comme leur boussole, qui ont fait une analyse, qui ont diagnostiqué la situation du pays et qui ont fait des recommandations pour permettre à l’autorité et aux acteurs politiques de trouver une solution. »
L’ancien ministre du Commerce a également lancé un appel aux autres confessions religieuses : « Nous demandons aux autres confessions de la Ouma islamique, les protestants et les anglicans de se joindre à nous. La boucle sera bouclée, et que les gens commencent à dire que nos religieux ont commencé à nous dire la vérité. »
Critiquant le porte-parole du gouvernement, ce membre du parti jaune a déclaré : « Il faut remuer la langue mille fois avant de parler, c’est-à-dire qu’il faut réfléchir et analyser avant de parler. Il faut voir l’effet de ta parole, surtout si tu parles au nom de la nation, parce que la parole est un pouvoir. Tout ce que je vais dire n’aurait pas des conséquences, n’aurait pas des dommages, que ça rentre dans le cadre de la cohésion, de l’harmonie et la paix. Mais ce n’est pas ce que nous constatons, ce dernier à chaque fois qu’il parle, c’est vraiment le feu qui sort, à chaque fois qu’il parle c’est les dégâts, ce n’est pas bon. »
Abordant la question de l’incarcération de Foniké Menguè et de Billo Bah du FNDC, il a ajouté : « Si c’était pour retour de l’ascenseur, RPG n’allait pas soutenir le FNDC, mais nous avons été parmi les premiers à demander leur libération, le RPG ne répond pas le mal par le mal, le RPG est plus grand que ça et nous considérons que tous les fils sont des citoyens. »
Marc Yombouno a rappelé l’importance de l’unité nationale et de la paix : « Personne n’a le titre foncier de la Guinée, nous sommes tous guinéens, personne ne peut chasser l’autre. Donc on ne minimise pas la disparition de l’autre, il est de la notoriété de l’État de donner des informations sur eux. »
Mamadou Hady Baldé, pour Laguinee.info