jeudi, novembre 28, 2024
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Enlèvement de Foniké et Cie : « Nous sommes dans un État de non-droit», Sékou Koundouno, FNDC

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Sékou Koundouno, responsable des stratégies du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), a vivement critiqué le gouvernement guinéen lors d’une interview accordée à RFI le 25 juillet 2024. Il accuse les autorités de répression et de suppression des libertés, en réaction à l’enlèvement présumé de deux activistes, Foniké Manguè et Billo Bah.

Lors d’une interview diffusée sur RFI, Sékou Koundouno a dénoncé ce qu’il appelle un « État de non-droit » en Guinée, suite à l’enlèvement présumé de deux activistes du FNDC, Foniké Manguè et Billo Bah. Il a affirmé que ces derniers avaient été arrêtés, enlevés et torturés. Koundouno a accusé le gouvernement guinéen d’un « déni et d’une panique » face aux révélations de Mohamed Cissé, qui auraient mis en lumière ces actes. Selon lui, « toutes les institutions sont inféodées à Mamadi Doumbouya », le président de la transition, et les libertés fondamentales sont gravement menacées.

Cet activiste de la société a souligné que les médias les plus crédibles en Guinée sont fermés et que l’opposition politique et sociale est réduite au silence. Il a critiqué le gouvernement pour ne pas avoir enquêté sur les allégations de torture et d’enlèvement. L’ancien coordinateur de la cellule Balai Citoyen a également appelé à une fin de cette situation d’ici le 31 décembre 2024, affirmant que le FNDC est déterminé à lutter contre ce qu’il considère comme des abus de pouvoir.

Malgré les accusations, l’État guinéen nie toute implication dans l’enlèvement des activistes Foniké Manguè et Billo Bah. Alors que la situation reste incertaine, l’ombre de la répression et des restrictions des libertés continue de planer sur la Guinée, exacerbant les tensions politiques et sociales dans le pays.

Ibrahima Alhassane Camara, pour Laguinee.info

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