Quinze militaires nigériens ont été tués lundi lors d’une attaque menée par des hommes armés contre une position de l’armée dans la région de Tillabéri, à l’ouest du Niger, rapporte l’Agence Anadolu. L’incident survient dans un contexte de violences récurrentes dans la zone des « trois frontières ».
Selon un communiqué du ministère nigérien de la Défense mentionné par notre source, l’attaque a eu lieu sur l’axe Bankilaré-Téra, dans le département de Téra. Le bilan provisoire fait état de quinze soldats tués, seize blessés et trois disparus. En réponse, vingt et un assaillants ont été neutralisés par les forces de défense nigériennes.
L’attaque s’est produite dans une région connue pour être le théâtre de violences fréquentes attribuées à des groupes armés terroristes opérant dans la zone dite de « trois frontières », qui englobe le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Le journal en ligne « Infos militaires », spécialisé dans la diffusion des informations relatives aux opérations de l’armée nigérienne, a rapporté ces détails.
Il est à noter que cette attaque survient peu après un autre incident meurtrier. Le mercredi 10 juillet, six militaires nigériens ont été tués dans une attaque similaire dans la région de Tahoua, frontalière du Mali.
Depuis 2017, les régions de Tillabéri et Tahoua font face à une intensification des attaques armées. Les groupes terroristes, profitant de la porosité des frontières, mènent des incursions meurtrières, rendant la situation sécuritaire extrêmement volatile.
La même source indique que la dernière attaque dans la région de Tillabéri souligne la persistance de l’insécurité dans la zone des « trois frontières ». Le Niger, tout comme ses voisins, continue de lutter contre des groupes armés déterminés, posant un défi constant aux efforts de stabilisation et de sécurisation de la région. Alors que les autorités nigériennes s’efforcent de renforcer la sécurité, la situation reste critique, nécessitant une vigilance accrue et une coopération régionale renforcée pour contrer cette menace persistante.
Boundèbengouno, pour Laguinee.info