jeudi, septembre 19, 2024
spot_img
spot_img
spot_img
spot_img

Enlèvement de deux activistes à Conakry : l’ONU demande des comptes à la junte militaire

À LIRE AUSSI

spot_img
Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a exprimé sa profonde inquiétude suite à la disparition forcée de deux militants guinéens, Foniké Menguè et Billo Bah, arrêtés sans mandat le 9 juillet. Le sort des deux leaders du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) reste inconnu.

Le porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, Thameen Al-Kheetan, a publié un communiqué ce lundi 22 juillet 2024, concernant la disparition inquiétante de deux militants guinéens. Oumar Sylla, alias Foniké Mengué, et Mamadou Billo Bah, leaders du FNDC, ont été arrêtés de manière brutale et sans mandat d’arrêt par les forces de sécurité le 9 juillet à Conakry.

Le coordinateur FNDC à Matoto, Mohamed Cissé, arrêté en même temps que les deux militants, a été libéré le lendemain. Cependant, Foniké Mengué et Billo Bah restent portés disparus. Le procureur général a affirmé publiquement qu’ils ne sont détenus dans aucun centre de détention officiel, ce qui soulève des inquiétudes quant à leur détention arbitraire et leur disparition forcée, en violation du droit international des droits de l’homme.

Le Haut-Commissariat a également reçu des informations faisant état de torture et de traitements inhumains et dégradants infligés aux deux militants. « Nous sommes extrêmement inquiets de la disparition de deux militants en République de Guinée », a déclaré Thameen Al-Kheetan dans le communiqué.

L’ONU exhorte les autorités de transition en Guinée à libérer immédiatement et sans condition les deux militants, à moins qu’ils ne soient formellement inculpés conformément aux procédures judiciaires établies. « Les autorités devraient également mener une enquête rapide et indépendante sur les circonstances de leur détention, de leur disparition ainsi que sur les informations faisant état de torture et d’autres formes de mauvais traitements », a ajouté Thameen Al-Kheetan. Les droits à la liberté d’opinion, d’expression et de réunion pacifique doivent être protégés pour tous les citoyens guinéens, y compris les militants de l’opposition.

Boundèbengouno, pour Laguinee.info

spot_img
- Advertisement -
spot_img
spot_img

ECHO DE NOS RÉGIONS