Dans une intervention électrisante, le député sénégalais Guy Marius Sagna a attaqué avec virulence les présidents de la Guinée-Bissau et du Bénin. Sur son compte Facebook, il a fait éclater un véritable bombshell, dénonçant des abus de pouvoir qui secouent ces deux pays.

Marius Sagna accuse Umaro Sissoco Embaló, président de la Guinée-Bissau, de réaliser un « coup d’État constitutionnel » en dissolvant l’Assemblée nationale seulement six mois après son installation, brisant ainsi une règle fondamentale de la constitution.

“Embaló, président de la république de Guinée Bissau a fait un coup d’État constitutionnel, un coup d’État parlementaire en procédant à la dissolution de l’Assemblée nationale de Guinée Bissau. La constitution de la Guinée Bissau dit que l’Assemblée nationale ne peut être dissoute qu’après 12 mois après son installation. Embaló l’a dissoute seulement 6 mois après son installation”, a-t-il écrit sur son compte Facebook.

Il a aussi pointé du doigt le refus d’Embaló de se conformer à une décision de la Cour de justice de la CEDEAO, sans que des sanctions soient infligées. « Quand le Mali, le Burkina Faso et le Niger veulent rompre avec l’impérialisme français, c’est la tempête de sanctions ! Comment ne pas voir le scandale d’une telle injustice ? » lance-t-il.

Le parlementaire sénégalais ne ménage pas non plus Patrice Talon, le président du Bénin, qu’il accuse de vouloir instaurer une dictature déguisée par la modification du code électoral. Il affirme que ces changements rendront quasiment impossible l’accès à l’Assemblée nationale pour tout parti autre que celui de Talon, menaçant ainsi d’embraser le Bénin si cette dérive continue:

“Patrice Talon veut imposer un parti unique au Bénin en modifiant le code électoral et en rendant les candidatures et l’accession à l’Assemblée nationale du Bénin impossible pour tous ou presque sauf pour son parti. Patrice Talon risque de mettre le feu au Bénin si rien n’est fait”

Boundèbengouno, pour Laguinee.info