L’atelier de validation du rapport de la revue a mi-parcours du programme intégré de développement et d’adaptation au changement climatique dans le bassin du Niger-composante Guinée (PIDACC-BN/GN) est initié par l’Autorité du Bassin du Niger (ABN). L’objectif de cet atelier est de renforcer la résilience des populations et des écosystèmes du bassin du Niger par une gestion durable des ressources naturelles. La rencontre a été marquée par la présence de plusieurs cadres et des partenaires techniques et financières, rapporte sur place un des reporters de Laguinee.info.
Ce programme intégré de développement et d’adaptation au changement climatique dans le bassin du Niger (PIDACC) vise à améliorer la capacité d’adaptation des populations aux changements climatiques, améliorer la gestion des ressources naturelles et la gestion intégrée des écosystèmes, la protection de la biodiversité et la restauration de la fertilité des sols.
Ce programme sous régional regroupe neuf pays, à savoir : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Niger, Nigéria et Tchad. Il revêt une importance capitale pour les populations riveraines et les économies de ces pays membres de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) pour une durée de six (6) ans (2019-2025).
El Issa Kouyaté, président de la coordination nationale des usagers des ressources naturelles du Bassin du Niger a expliqué l’importance de ce rapport pour les populations riveraines.
« Ce rapport de la revue a mi-parcours du programme intégré de développement et d’adaptation au changement climatique dans le bassin du Niger va beaucoup changer la physionomie du développement à la base des paysans, des usagers de toutes catégories. Puisque, le PIDACC est un programme d’espoir pour les usagers du Bassin qui embrasse toutes les branches de développement à la base. Tout le développement de la base y est compris, c’est-à-dire, l’agriculture, l’environnement, la pêche, l’aménagement des plaines, bas-fond des bas-fonds, l’aménagement des marres, la construction des débarcadères etc. C’est tout un ensemble de développement à base qui est touché. Les dernières actions qui vont suivre vont s’accentuer sur le reboisement. A l’heure où je vous parle, nos pépiniéristes de l’an dernier à cette année sont en plaine action. Nous voulons reboiser 500 hectares pour l’échéance qui vient. C’est pour vous dire que, le Niger à l’heure-là est malade. ‘Es actions anthropiques qui aggrave sa maladie. Et nous qui lii avons rendu malade, il faudrait que les partenaires, les techniciens et les paysans puissent se donner les mains pour reboiser. »
Cela suscite l’adhésion volontaire des populations bénéficiaires et nécessite la mise en œuvre des activités telles que, l’identification des partenaires du Programme (identification des villages et hameaux de la zone d’intervention ainsi que des partenaires institutionnels et techniques). Il va être consacré à l’informer et à la sensibilisation, l’organisations des populations tout en renforçant les capacités des populations et des acteurs locaux
Vue l’importance de PIDACC dans le développement à la base et la lutte contre la pauvreté, le coordonnateur de ce programme, Mamadi Camara a souligné la nécessité de la mutualisation des efforts à tous les nouveaux dans l’atteinte des objectifs.
« Ce programme interpelle tout le monde. Nous unité de gestion du programme, des partenaires technique et financiers sous la tutelle du ministère de l’énergie de l’hydraulique et des hydrocarbures et le ministère des finances qui se repose sur la contribution des bénéficiaires sur le terrain. Aujourd’hui, le changement climatique interpelle tout le monde. C’est un problème mondial et non personnel, raison pour laquelle on ne peut pas le faire de façon bilatérale. Il faut associer des partenaires clés en la matière pour lutter contre ce fléau qui interpelle tout le monde aujourd’hui » , indique-t-il.
Ibrahima Alhassane Camara, pour Laguinee.info