dimanche, septembre 22, 2024
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Droits de l’Homme en Guinée: réponse musclée d’Ousmane Gaoual au Sénégalais Guy Marius Sagna

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Au Parlement de la CEDEAO à Abuja, l’activiste et politicien sénégalais Guy Marius Sagna a marqué les esprits avec un réquisitoire implacable sur les droits de l’Homme et la gestion chaotique de la transition en cours en Guinée. En présence des conseillers du Conseil National de la Transition (CNT) de Guinée, Sagna n’a pas mâché ses mots, dénonçant ce qu’il perçoit comme une dérive autoritaire orchestrée par le CNRD et son président, Mamadi Doumbouya.

Guy Marius Sagna a profité de sa tribune au Parlement de la CEDEAO pour interpeller ses homologues sur les atteintes aux droits de l’Homme en Guinée. Il a dénoncé « la violation flagrante des droits de l’homme, les assassinats, la répression des manifestants qui réclament leurs droits, et la mort en détention du Général Sadiba Koulibaly ». Sagna a exhorté ses pairs à prendre des mesures concrètes face à ces abus.

Le porte-parole du gouvernement guinéen, Ousmane Gaoual Diallo, n’a pas tardé à réagir avec une réponse virulente qui a rapidement circulé sur les réseaux sociaux. Sur son compte X, il a vigoureusement condamné les propos de Guy Marius Sagna, les qualifiant d' »inadmissibles » et offensants envers la délégation guinéenne et les institutions du pays.

« Les propos tenus par le député membre du Parlement de la CEDEAO, Guy Marius Sagna, sont inadmissibles et portent atteinte à notre délégation sur place, à nos institutions et à notre pays. Nous les condamnons fermement », a déclaré le ministre Diallo. Il a poursuivi en accusant Sagna d’utiliser des méthodes controversées et de semer la division, affirmant que « cette tentative vise à porter atteinte à la paix et à la stabilité de notre pays ».

La transition en Guinée, dirigée par le CNRD depuis le coup d’État de 2021, a été marquée par des accusations de répression et de violations des droits de l’Homme. Le gouvernement affirme travailler sur des réformes sociopolitiques et économiques, citant le procès du 28 septembre 2009 et les journées de concertation nationale comme preuves de leur engagement.

Ousmane Gaoual Diallo a insisté sur la responsabilité du gouvernement à empêcher toute tentative de déstabilisation par des discours irresponsables. « Il est essentiel que les membres, acteurs et activistes respectent les protocoles établis, la souveraineté de chaque pays et n’utilisent pas leurs prérogatives au profit de leur propre agenda en semant la division et la confusion », a-t-il conclu.

Boundènbengouno, pour Laguinee.info

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