La Maison des Associations et ONG de Guinée (MAOG) a confirmé aujourd’hui l’arrestation de son coordinateur national dans des circonstances alarmantes. Un communiqué officiel émis par la coordination nationale dénonce cet acte comme un enlèvement perpétré par des individus armés, conduisant le coordinateur vers une destination inconnue. Elle appelle ses antennes régionales et préfectorales à une mobilisation contre « la dégradation de la liberté d’expression et les droits de l’homme ».
Dans ce message poignant, la MAOG met en garde la communauté nationale et internationale sur les conséquences potentielles de cet incident tragique. Le Conseil National pour le Redressement et le Développement (CNRD), au pouvoir, est clairement tenu pour responsable de toute violence ou injustice à l’encontre du coordinateur.
« La coordination nationale de la MAOG prend en témoin la communauté nationale et internationale du kidnapping de son coordinateur et tient responsable le CNRD à tout ce qui lui arrivera. »
En réaction à cette grave atteinte aux libertés fondamentales, la MAOG appelle à la solidarité et à la mobilisation des antennes régionales et préfectorales. Ces dernières sont encouragées à se tenir prêtes à suivre les directives futures face à cette détérioration préoccupante de la liberté d’expression et des droits de l’homme en Guinée.
« Nous invitons les antennes régionales et préfectorales de se mobiliser et de rester solidaires à recevoir les prochaines instructions face cette dégradation de la liberté d’expression et des droits de l’homme dans notre pays. »
Cette arrestation s’inscrit dans un contexte de montée des arrestations arbitraires et de la fermeture de médias indépendants, ainsi que des détentions de journalistes. Face à cette évolution alarmante sous la transition militaire, la MAOG exhorte le peuple à une mobilisation sans précédent pour mettre un terme à de telles pratiques.
« Des arrestations arbitraires, des médias fermés, des journalistes arrêtés. Cette transition militaire est devenue très inquiétante pour la République. Le peuple doit se mobiliser pour stopper ces pratiques. »
Boundèbengouno, pour Laguinee.info