Comme d’habitude, le parti des Démocrates pour l’Espoir a tenu ce samedi son assemblée générale hebdomadaire à son siège, dans le quartier Nongo. La rencontre a été largement présidée par des femmes de la formation politique. Chose qu’elles ont mise à profit pour clôturer en beauté le mois de mars qui est entièrement dédié à la couche féminine du monde entier. Ensuite elles ont abordé la récente annonce du premier ministre guinéen, Docteur Ibrahima Kassory Fofana. Une annonce selon laquelle les mois à venir seront durs. Elles n’ont pas aimé le fait que le chef du gouvernement envisage une cherté de vie pour les citoyens alors que la plupart de ceux-ci sont confrontés à une double crise sanitaire, a appris Laguinee.info à travers une de ses journalistes.
Aïcha Barry, membre de la coordination nationale du PADES trouve le moment inopportun pour annonce comme celle récemment faite par le premier ministre du pays. Pour elle, l’on devrait plutôt penser à satisfaire les femmes guinéennes.
« Le premier ministre chef du gouvernement a mentionné qu’on doit s’attendre que les mois prochains soient dures. Et je rappelle qu’en ce moment nous traversons des difficultés financières à cause des crises pandémiques. Donc si le gouvernement nous lance ce genre de défi, cela nous intrigue. Permettez moi de dire qu’un pays qui ne prend pas la situation de la femme en main, est un pays voué l’échec. Un pays ne peut pas avancer sans l’aide de la femme. Et c’est cette femme qui se casse la tête pour subvenir à ses besoins, pour s’occuper de sa petite famille. Là, je suis désolée de dire que la Guinée est vouée à l’échec. Il faut que la femme guinéenne soit satisfaite, qu’elle soit aisée pour que la Guinée devienne us Back », martèle Aicha Barry, membre de la coordination du PADES.
Bintou Camara, une autre femme membre de la coordination nationale du parti a abondé dans le même sens. Sur le même sujet, elle a laissé entendre: « ce que je peux dire au président de la République et son premier ministre docteur Ibrahima Kassory Fofana, c’est de tenir compte, de la souffrance des femmes dans la prise de n’importe quelle décision car nous sommes l’épicentre de toutes les difficultés. Nos maris ne travaillent pas. C’est nous les femmes qui nous levons tôt pour nous coucher les dernières.Tout ça à la recherche du bien être. En plus, pour nous les femmes veuves, la vie n’est pas facile. C’est pourquoi nous interpellons le chef de l’Etat d’honorer la cause des femmes comme il l’a promis lors de son investiture ».
La vie risque d’être plus chère qu’elle l’est déjà pour les guinéens après le prochain mois de Ramadan.
Maké Fofana pour Laguinée.info
