mercredi, novembre 27, 2024
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Procès du 28 septembre 2009 : La défense de Moussa Dadis Camara a entamé ses plaidoiries

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Ce lundi 10 juin 2024, les avocats de Moussa Dadis Camara ont débuté leurs plaidoiries dans le cadre du procès du 28 septembre. Maître Almamy Samory Traoré a ouvert la séance en affirmant que son client a été témoin de propos contraires à un procès juste et équitable, comme reconnu par les instruments juridiques internationaux de protection des droits de l’homme.

Selon Me Traoré, la défense a eu l’impression que des adversaires politiques cherchaient à régler des comptes. « Nous demanderons, au moment venu, de comprendre l’état d’âme du président lorsqu’il a failli parfois répondre à certains confrères de la partie civile… d’asseoir sa conviction sur des éléments de preuves tirés des faits, uniquement des faits. Qu’il y a eu des tentatives d’humiliation de l’homme qui a présidé aux destinées de la nation guinéenne pendant une bonne période. Un homme par la signature duquel beaucoup de personnes ont été nommées à des postes de responsabilités», a-t-il déclaré, ajoutant que la défense se sent galvanisée après avoir entendu les plaidoiries de la partie civile.

Face à ces accusations, Moussa Dadis Camara a ressenti le besoin de répondre directement à la partie civile. La défense exhorte le tribunal criminel à comprendre l’état d’âme de leur client.

Poursuivant sa plaidoirie, Me Traoré a précisé : « Il doit être rassuré parce que ses avocats que nous sommes, nous avons le temps nécessaire pour préparer sa défense. Ses avocats sont les seuls, en dehors du tribunal, sur qui il peut compter en ce moment précis, important dans sa vie… notre dévouement et de lui dire que nous sommes galvanisés, surtout après ce que nous avons entendu dans les plaidoiries de la partie civile et les réquisitions du ministère public ».

Les avocats de l’ancien président de la junte de 2009 se disent satisfaits du passage de la partie civile et convaincus qu’ils disposent d’arguments juridiques solides, tirés uniquement des faits, pour libérer Moussa Dadis Camara de ce qu’ils considèrent comme une place qui ne lui revient pas.

Baïlo Fatako, pour Laguinee.info

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