vendredi, novembre 15, 2024
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Ibrahima Diallo du FDNC prévient : « nous allons provoquer et encadrer des… »

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Le chargé des opérations du FDNC, Ibrahima Diallo, est intervenu ce matin dans l’émission phare d’espace FM « les Grandes Gueules ». Il a mis l’occasion à profit pour expliquer la nouvelle forme de lutte envisagée par lui et ses pairs contre le troisième mandat en cours du président de la République. Il prévient que le front national pour la défense de la constitution va provoquer et encadrer des contestations populaires, rapporte un journaliste de Laguinee.info, qui l’a suivi.

Le changement de stratégie décidé par le FDNC s’explique par la répression dont il a été souvent victime. En tout cas c’est ce que dit l’invité des Grandes Gueules.

« Les gens sont pourchassés un peu partout, également il y a l’armée partout qui tire sur la population. Donc avec ça, nous sommes obligés, en tant que citoyens, conformément à la constitution qui nous donne le devoir de résister face à l’oppression, d’adapter notre stratégie au contexte de la dictature », laisse entendre Ibrahima Diallo.

Certains responsables du FDNC sont en prison et d’autres en exil. Mais l’invité des grandes gueules, lui-même dans le lot des exilés, rassure que cela ne va pas être un handicap dans le combat pour l’alternance en Guinée.
« Nous avons eu le temps de travailler sur un second niveau de leadership, composé par un groupe de personnes que nous avons coaché sur les nouvelles orientations du FDNC et les stratégies. Ces personnes là travaillent dans l’anonymat. Maintenant notre rôle sera de les encadrer pour que le travail se passer dans les conditions normales. Et nous qui sommes au niveau international, nous sommes en train d’organiser la diaspora guinéennne pour être dans la position de réserver un accueil chaleureux digne d’un dictateur à monsieur Alpha Condé au cas où il aura des départements à faire à l’international », se justifie-t-il.

Ibrahima Diallo réitère que le FDNC ne reconnait ni le chef de l’Etat, ni les institutions actuelles du pays.

Oury Maci Bah pour Laguinee.info

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