lundi, octobre 7, 2024
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Gestion des VBG à Coyah : Mme Issatou Sow dévoile les détails d’une lutte acharnée

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Comparativement aux années précédentes, la préfecture de Coyah enregistre cette année un net recul des cas de violences. Selon la chef du service de la promotion féminine et genre de Coyah, Mme Issatou Sow, depuis le début de l’année, sa structure n’a recensé que trois cas de violences. Elle l’a révélé lors d’un entretien avec une journaliste de Laguinee.info.

« Depuis le mois de janvier jusqu’à date, nous avons enregistré trois cas de violences, dont deux violences faites aux femmes (de violences conjugales et d’abandon des femmes et d’enfants). Et le cas d’une jeune fille mineure qui est en conflit avec la loi», explique Mme Issatou Sow.

Évoquant la gestion des dossiers, elle précise : « Le premier cas : nous sommes en phase finale, on doit transférer le dossier à la justice parce qu’on ne s’est pas compris avec le couple. Le second cas : nous avons interpellé le mari qui a refusé de répondre, donc on doit passer en famille pour des enquêtes. Et le dossier de la mineure : on nous annonce que le monsieur a retiré sa plainte, c’est pourquoi nous l’avons suspendu d’abord ».

Mme Issatou Sow indique que les cas de violences sont souvent signalés par les personnes concernées elles-mêmes via l’OPROGEM (Office de Protection du Genre, de l’Enfance et des Mœurs). Leur mission principale est de gérer les cas à l’amiable. « Au moins 50 % des cas, on les gère ici parce qu’on essaye de sensibiliser les dames à dire la vérité au couple pour éviter que ça ne dégénère. Et les cas qu’on n’arrive pas à gérer, on les transfère à la justice ou aux autorités qui sont plus compétentes que nous », souligne-t-elle.

Dame Sow a confié que la préfecture de Coyah n’a enregistré aucun cas de viol sur mineure ou de mariage forcé cette année.

Mariama Dalanda Bah, pour Laguinee.info

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