jeudi, octobre 10, 2024
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Togo: l’ANC rejette la nouvelle Constitution et boycotte l’Assemblée nationale

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L’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) au Togo a pris une décision radicale suite à l’annonce de la nouvelle Constitution. Dans une déclaration publiée le 31 mai 2024, l’ANC a exprimé son rejet absolu de la constitution récemment introduite, la qualifiant de « pirate ». En conséquence, le parti a annoncé qu’il refuserait de siéger dans la nouvelle Assemblée nationale, apprend-t-on.

Cette déclaration fait suite à une série d’événements politiques turbulents au Togo. Depuis plusieurs mois, l’ANC avait exprimé ses inquiétudes concernant les projets de changement constitutionnel en cours. Le parti avait déjà dénoncé ce qu’il qualifie de « félonie » et de « trahison » envers le peuple togolais souverain.

L’ANC a également rejeté les résultats des récentes élections, déclarant qu’ils étaient « faux et frauduleux ». Selon le parti, le processus électoral était entaché de violence et de fraudes de toutes sortes.

La déclaration de l’ANC met en lumière les défis auxquels est confronté le Togo en matière de gouvernance démocratique. Le parti a souligné les violations continues de la constitution, des lois et des droits humains, ainsi que l’arbitraire et la duplicité qui persistent dans le pays.

En annonçant son boycott de l’Assemblée nationale, l’ANC affirme son engagement envers les valeurs républicaines et patriotiques. Le parti reste déterminé à lutter pour restaurer l’honneur, la dignité et la souveraineté nationale du Togo.

La décision de l’ANC de rejeter la nouvelle constitution et de boycotter l’Assemblée nationale soulève des questions importantes sur l’avenir politique du pays. Alors que le Togo continue de faire face à des défis démocratiques, le rôle de l’opposition dans la promotion de la démocratie et de l’État de droit reste crucial.

Dans cette période d’incertitude politique, l’ANC appelle les citoyens togolais à se joindre à eux dans leur lutte pour la liberté et la justice. La déclaration se termine par un appel à la résistance et à la poursuite de la lutte pour libérer le Togo « des griffes de la dictature ».

Ibrahima Alhassane Camara, pour Laguinee.info

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