Après plusieurs mois d’incompréhension entre le président de la Fecafoot et le ministère des Sports camerounais, l’heure est à la demande des excuses. Samuel Eto’o président de la Fecafoot qui s’était opposé à l’arrivée de Marc Brys comme entraîneur principal à la tête des lions indomptables a enfin accepté son maintien ce jeudi tout en demandant des excuses, a appris Laguinee.info sur rfi.
Enfin, la hache de guerre qui hantait le monde du football camerounais est enterrée. Ce jeudi, le président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), Samuel Eto’o qui semblait de plus en plus isolé a mit le terme au bras de fer contre le ministère des Sports, maintenant ainsi Marc Brys à la tête de l’équipe nationale tout en demandant des excuses à travers une vidéo devenue virale.
« Je vous présente mes excuses parce que lors de notre première malheureuse rencontre, il y a eu beaucoup d’émotion (…) mais le peuple camerounais étant plus important que nous, c’est le seul intérêt qui devrait nous amener à travailler. Votre mission n’est pas facile malgré vos qualités et votre expérience, mais sachez que vous aurez notre soutien », pour les prochains matches, lui a déclaré Eto’o au cours d’une conférence de presse jeudi.
Selon les informations rapportées par rfi, les deux entraîneurs qu’il avait nommés mardi en remplacement de Mrac Brys, Martin Ndtoungou Mpilé (sélectionneur) et David Pagou (adjoint), avaient rendu leur démission dans la journée.
L’international Camerounais Samuel Eto’o avait renoué le contact avec Marc Brys en le convoquant pour une séance de travail, il était attendu chez le Premier ministre avec toutes les parties pour fumer la pipe de la paix.
Il avait décidé d’aller jusqu’au bout dans cette bataille contre le ministre des Sports, heureusement, il a été ramené à la raison par Philippe Mbarga Mboa, ministre chargé de mission à la présidence.
Cette réconciliation entre les deux parties donne une très bonne nouvelle pour le Cameroun qui doit disputer les 3e et 4e journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 à partir de la semaine prochaine.
Il faut rappeler que ce bras de fer découlé de la nomination du technicien belge par le ministre des Sports sur « directives du président de la République » Paul Biya, mais sa nomination avait été qualifiée d’ « illégale » par la Fécafoot.
Ibrahima Alhassane Camara, pour laguinee.info
