Suite au retrait des licences et fréquences de ses médias Espace TV, Espace Radio et Sweet FM par les autorités de la transition, Lamine Guirassy, PDG de Hadafo Média, continue de recevoir un flot de soutien des grandes figures de la scène guinéenne. Après le raggaeman Elie Kamano et bien d’autres, c’est maintenant au tour de l’artiste Azaya de manifester son appui.
Sur son compte officiel, Azaya a exprimé sa solidarité avec des mots touchants et reconnaissants envers Lamine Guirassy. « De cœur avec vous le généreux M. Lamine Guirassy. Merci pour tout le soutien que vous avez apporté à la musique guinéenne. Il y a juste une semaine, j’écoutais les ondes de HADAFO MEDIA et je suis tombé sur le spot du concert de ma petite sœur alors que nous n’avions même pas pris contact avec vous. J’étais tellement surpris que je vous ai appelé pour vous remercier et tout joyeux, vous m’avez dit : c’est mon devoir. Merci pour tout. Nous espérons que les choses rentreront dans l’ordre très bientôt», a-t-il écrit.
Ce message d’Azaya s’ajoute à une longue liste de témoignages de soutien envers Lamine Guirassy, dont la fermeture des médias susmentionnés a suscité une vague de réactions au sein de la population guinéenne. Ces soutiens soulignent non seulement l’impact significatif de Hadafo Média sur la culture et la société guinéennes, mais aussi l’appréciation générale de la contribution de Lamine Guirassy au paysage médiatique du pays.
Lamine Guirassy, connu pour son engagement en faveur de la liberté d’expression et du développement des arts en Guinée, fait face à cette situation avec une dignité remarquable. Les messages de soutien qui affluent témoignent de l’importance de son travail et de la solidarité de ses compatriotes dans cette période difficile.
Les autorités de la transition justifié leur décision de retirer les licences de ces médias par le « non-respect des cahiers de charge ». Un argument qui a provoqué des débats passionnés sur la liberté de la presse et l’état de la démocratie en Guinée.
Il faut rappeler que depuis novembre 2023, des médias privés guinéens très critiques envers le pouvoir militaire sont victimes de répressions au nom de « la sécurité nationale ».
Boundèbengouno, pour Laguinee.info