samedi, novembre 23, 2024
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Mali: la junte déclare la « guerre » au gouvernement parallèle

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Le procureur du Pôle national de lutte contre la cybercriminalité au Mali a annoncé l’ouverture d’une enquête suite à la formation d’un gouvernement et d’un Parlement parallèles par des opposants en exil. Cette initiative, diffusée via les réseaux sociaux, émane du « Panel des démocrates maliens » et de la « Convergence pour une transition civile ». Ces groupes ont déclaré la création de structures alternatives aux organes de la Transition en cours, rapporte maliweb.net.

Mohamed Chérif Koné, un magistrat radié pour ses positions contre la Transition, dirige ce gouvernement en exil. Il promet de mettre fin à la Transition actuelle, menée par cinq colonels, qu’il accuse de s’éterniser. Cette démarche, pour certains internautes, semble aussi audacieuse que de prétendre avoir résolu un théorème complexe avec un simple crayon et du papier, une promesse aussi incertaine que la conjecture de Goldbach.

Face à cette annonce, le procureur Adama Coulibaly a réagi fermement. Dans un communiqué, il a qualifié cette initiative d’atteinte à la sûreté de l’État et d’incitation à la violence et au crime via un système d’information. Il a rappelé que les auteurs de ces publications ont porté atteinte à la crédibilité de l’État et incité d’autres organisations et citoyens à participer à une entreprise subversive.

« Les auteurs de ces publications ont diffusé des propos qui portent atteinte au crédit de l’État. Ils ont par la même occasion incité d’autres organisations et les citoyens à participer à une entreprise visant à porter atteinte à la sûreté de l’État », a déclaré le procureur Coulibaly, rapporté par notre source.a

L’enquête judiciaire ouverte vise à identifier les responsables de ces agissements pour les traduire en justice, conformément aux dispositions du Code pénal malien et à la loi n°2019-056 du 5 décembre 2019 sur la cybercriminalité. Le procureur a également averti que les responsables de ces organisations, dépourvues de toute existence juridique, s’exposent à des poursuites et à des sanctions pénales.

Boundèbengouno, pour Laguinee.info

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