Après cinq jours de discussions intenses, le dialogue national inter-malien pour la paix et la réconciliation nationale a pris fin ce vendredi 10 mai 2024 à Bamako. Les différentes parties ont conclu sur plusieurs points cruciaux, marquant ainsi une avancée significative dans la résolution de la crise que traverse le Mali. Parmi ces accords figurent l’ouverture des négociations avec les groupes armés maliens, la prolongation de la durée de transition de 2 à 5 ans, la candidature d’Assimi Goïta à la prochaine élection présidentielle, sa promotion au grade de Général, ainsi que la relecture de la Charte de la transition.
Cependant, d’autres sujets ont été soulevés lors de ces échanges. Parmi eux, la réduction du nombre de partis politiques en limitant leur accès aux financements publics, ainsi que la dissolution des nombreux groupes d’autodéfense et milices présents sur le territoire malien. Ces points, jugés essentiels pour la stabilité du pays, ont été au cœur des discussions.
Dans son discours de clôture, le président de la transition a assuré de sa détermination à mettre en œuvre diligemment les recommandations issues du dialogue. Il a également souligné l’importance de défendre les intérêts vitaux du Mali dans toutes les actions à entreprendre.
Il est à rappeler que depuis 2012, le Mali est confronté à une expansion terroriste, engendrant une crise multidimensionnelle aux conséquences dévastatrices sur le plan sécuritaire, politique, économique et humanitaire.
Mariama Dalanda Bah, pour Laguinee.info.