samedi, novembre 23, 2024
spot_img
spot_img
spot_img
spot_img

Cinéma guinéen : quelles solutions pour sortir le 7e art de l’ornière ?

À LIRE AUSSI

spot_img

Le secteur du cinéma guinéen est confronté à plusieurs difficultés depuis des années. Ce secteur souffre aujourd’hui du manque de financement et formation. Pour permettre au 7e art guinéen de se hisser au sommet de la pyramide, un des reporters de Laguinee.info est allé à la rencontre de Richard Djoudi, ce vendredi, 09 mai 2024. Ce professionnel du cinéma sollicite un accompagnement du secteur par l’État.

Partant d’un constant alarmant de la réalité, ce producteur du cinéma européen pense que l’État et les autres structures étatiques évoluant dans le secteur du cinéma doivent conjuguer les efforts pour appuyer les scénaristes :

« La base de la base d’un cinéma national que ce soit dans les pays du monde et ici même la Guinée, c’est d’avoir un socle fort en matière de la créativité pour un cinéma national. Le cinéma est mondial. La concurrence est effrénée, elle est très dure. C’est pourquoi j’insiste sur l’aspect scénario. Moi, j’aurais tendance à dire que l’ONACIG, les acteurs du cinéma et le ministère de la Culture devraient se réunir, travailler ensemble et intensifier leurs efforts sur l’accompagnement des jeunes scénaristes, par des soutiens d’aide à l’écriture, d’aide au développement, etc. On ne peut pas tout faire en même temps, mais cette étape me paraît capitale pour solidifier le cinéma national. », propose-t-il.

Poursuivant, Richard Djoudi a mis un accent particulier sur les salles de diffusion qui sont indispensables pour le développement du cinéma.

« L’aide à la production, l’aide à la distribution qui nous permettront de mettre place des salles de projection, toutes ces dispositions doivent être mises en place pour propulser le secteur, c’est tout un écosystème. Si vous aidez à l’écriture des scènes, vous aidez à la production des films et que vous devez à la distribution alors qu’il n’y a pas de possibilité de diffuser des films sur le territoire national, c’est un problème. C’est un travail qui se fait à toutes les échelles, à tous les moments de fabrication d’un film, développement, production, post-production, diffusion et distribution », souhaite-t-il.

Ibrahima Alhassane Camara, pour Laguinee.info

spot_img
- Advertisement -
spot_img
spot_img

ECHO DE NOS RÉGIONS