Depuis sa mise en place il y a quelques jours par les forces vives du pays, la nouvelle coalition dénommée « Union sacré » connaît des quiproquos au sein même du groupe. Certains partis contestataires disent ne pas être associés à tous les détails avant sa mise en place. Interrogé ce mardi 30 Avril 2024 par une journaliste de Laguinee.info, Dr Edouard Zotomou, membre de cette coalition tentant de clarifier cette crise, affirme que c’était juste une question de forme.
« Au sein du groupe il y a eu des réactions. La première, c’est celle du NVC. Et la seconde, c’est le RPR du président Diabaty qui a fait une publication. Il y a aussi L’UFR de Sidya Touré au niveau du grand groupe qui avait dit qu’il n’était pas signataire, même s’il a participé effectivement à l’élaboration du texte et il est d’accord avec l’esprit du texte. Mais ne pas être signataire ne veut pas dire qu’on n’est pas d’accord. Dans ces conditions, s’ils n’ont pas signé c’est peut-être une question de logistique ou de présence physique. Donc, c’est une question de forme, c’est-à-dire que les gens n’ont pas été associés dès le départ sur les détails », pense l’acteur politique
Selon lui, toutes les dispositions sont prises pour faire face à cette situation.
« Les coalitions qui sont là travaillent à l’interne. Nous sommes en train de préparer une plénière pour pouvoir dresser toutes ces questions-là. Nous voulons avoir une plus grande force de frappe et la seule façon de faire c’est de réunir tous les groupes que nous avions tenté de réunir afin que le CNRD sache qu’il doit respecter la parole et l’engagement qu’il a donnés afin que la transition finisse le 31 décembre 2024 », a- t-il souligné.
A la question de savoir si cette coalition va réussir face à la junte militaire, notre interlocuteur tente de répondre :
« Puisque la CEDEAO était venue leur dire qu’il est temps de respecter l’engagement et respecter les termes de l’agrément avec le principe de subsidiarité, je suis sûr qu’elle va remonter la décision à L’UA et de là-bas à l’Union européenne jusqu’au Nations unies. Aussi, au sein de l’ANAD nous sommes décidés et déterminés à poursuivre et contrer tôt ça par les moyens légaux, afin que la transition prenne fin le 31 décembre 2024 », conclut-il.
Mariama Dalanda Bah, pour Laguinee.info