dimanche, octobre 6, 2024
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Bah Oury sur ce qui est arrivé à Cellou : « le principe de la libre circulation des personnes…»

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Le fait remonte à mardi dernier mais il continue à susciter des réactions. intervenant chez nos confrères d’Africaguinee, Bah Oury, président de l’UDRG, s’est prononcé sur l’empêchement de Dalein de quitter le pays alors que ce dernier s’apprêtait à se rendre à Abidjan pour les obsèques de Hamed Bakayoko, défunt premier ministre de la Côte d’Ivoire. Il rappelle que la libre circulation des personnes et de leurs biens est un droit constitutionnel. Ce qui sous-entend qu’il n’apprécie pas ce qui est arrivé récemment au président de l’UFDG.

« Le principe de la libre circulation des personnes et de leurs biens, surtout la libre circulation des personnes est un Droit Constitutionnel. S’il y a des aspects qui font qu’un citoyen soit, pour une raison ou pour une autre, empêché de circuler librement, il faudrait que cela s’appuie sur des faits juridiques bien établis pour que nous ne soyons pas dans un état de non droit, mais que le Droit soit l’élément essentiel qui peut nous indiquer qui a droit à quoi et qui ne l’a pas. Il faut que le principe du respect du Droit ainsi que de ses règles soit porté à tous les niveaux, au niveau de toutes les autorités. Qu’elles soient judiciaires ou exécutives, elles doivent se conformer à ce principe. Parce que c’est comme ça que les fondamentaux de l’Etat de droit peuvent être respectés. Il ne faudrait pas que les choses soient à géométrie variable parce que cela peut induire des attitudes discriminatoires à l’égard d’un citoyen », a dit Bah Oury.

Depuis hier soir, l’on sait maintenant le motif officiel pour lequel Cellou Dalein Diallo ne peut pas sortir du pays. Une interdiction de voyager en dehors de la Guinée plane sur lui depuis octobre dernier. Elle lui été infligée par le procureur du tribunal de Mafanco. Mais elle n’a été à la portée du public que dans la soirée d’hier jeudi. Cela a été possible grâce à une lettre des avocats de l’opposant au procureur du tribunal de Mafanco. Une lettre protestant contre ladite interdiction et demandant la levée de celle-ci.

(Avec Africaguinee)

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