Ce lundi 08 avril 2024, les associations de presse de Guinée se sont rencontrées pour échanger sur certains facteurs qui préoccupent la sphère médiatique nationale. Tenue à la maison de la presse, ce rendez-vous a connu la présence des représentants des syndicats de la presse, des responsables de médias et les parties prenantes. Au cours de cette séance plusieurs questions ont été étayé notamment le brouillage des médias, rapporte Laguinee.info à travers un de ses reporters.
Au sortir de la rencontre, Aboubacar Camara, président de l’Union des Radios et Télévisions Libres de Guinée-URTELGUI, a donné des précisions sur les différents points les débats se sont accentués. Il souligne que l’objectif de cette réunion repose sur une question d’existence :
« Depuis 10h nous sommes là, la question qui était à l’ordre du jour est une question centrale et existentielle. Je vous informer à travers ce compte rendu que nous pouvons parler d’une unité de la presse. Parce que nous avons remarqué que toutes les sensibilités se trouvant sur l’espace médiatique guinéen était représentées. Et les discussions étaient vraiment existentielles. l y avait beaucoup de sujets à l’ordre du jour qui ont été évoqués et vous savez d’ailleurs la problématique de ces médias qui sont aujourd’hui tantôt brouillés de l’autre côté, retirés sur les bouquets de distributeurs de télévision», a affirmé le président de l’URTELGUI.
Continuant sur la même lancée, Aboubacar Camara, ajoute que l’association se retrouvera dans les prochains jours pour se pencher sur d’autres angles :
« Nous avons mené beaucoup de discussions, c’est vrai aussi qu’il y a beaucoup de pans de la situation qui reste à étayer certainement dans les jours à venir. C’est pourquoi à l’unanimité, les uns et les autres ont demandé que chacun puisse se retourner à sa base pour rapporter de ce qui a été donné comme message afin qu’une autre réunion soit convoqué à l’effet de prendre les décisions qui s’imposent», ajoute-t-il.
Dans son allocution, le président de l’URTELGUI, n’a pas voulu aller en profondeur sur les débats de cette rencontre aujourd’hui. Devant la presse il s’est justifié en affirmant que l’information principale est que l’unité d’action s’est établie au sein de la presse.
« Je ne pourrai pas rentrer dans les détails en ce qui concerne ce qui a été dit puisque tout n’a pas été encore arrêté. Les gens doivent retourner à la base et dans deux jours nous allons faire un retour pour faire une déclaration commune. L’information principale, aujourd’hui doit être qu’il y a une unité d’action dans la presse. Il n’y a plus à dire tél c’est l’audiovisuel, la presse en ligne, la presse écrite, c’est l’organisation des journalistes ou c’est le syndicat. Nous sommes réunis pour un même combat, c’est de permettre à la presse de vivre décemment et surtout dans le respect de l’éthique et la déontologie mais aussi des règles qui régissent le fonctionnement de notre métier. » conclut-il.
Baïlo Fatako, pour Laguinee.info
