dimanche, novembre 24, 2024
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CRIEF : l’affaire Oyé renvoyée en juillet prochain pour citation

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Ce mercredi 3 avril 2024, l’affaire  de Oyé Guilavogui, a été examinée par la Chambre de jugement de la Cour de Répression des Infractions économiques et financières (CRIEF). Oyé Guilavogui, ministre de l’environnement sous le régime déchu est poursuivi pour des faits présumés de « détournement des deniers publics, d’enrichissement illicite et de blanchiment des capitaux », des faits prévus et punis par les articles 499, 764 et suivants du code pénal, 7, 112 et 113 de la loi n°024 du 17 août 2021 portant lutte contre BT/ FT (financement du terrorisme), rapporte un journaliste de Laguinee.info.

Dès l’entame du procès ce matin, la défense et le parquet ont demandé le renvoi du procès.

La partie civile s’est montrée défavorable à la demande de renvoi sollicitée par les avocats de Oyé Guilavogui  et le parquet. Néanmoins, le président de la CRIEF a décidé de renvoyer l’affaire au 10 juillet 2024  pour des fins de  citation.

Après l’audience, Me Salifou Béavogui, un des avocats du prévenu a estimé que le déroulement des choses est surprenant: « Après tous les diagnostics, le collège médical a fait un rapport à mi-parcours pour dire que le mal qu’il a doit le maintenir encore sur les lieux jusqu’à 12 mois. Parce qu’il aura 24 séances à passer et deux fois dans le mois. Ce rapport est venu officiellement, signé du collège médical. Nous avons produit ce rapport, entre temps, le décret est intervenu il y a eu changement de composition. Mais c’est par la voie de la presse qu’on apprend toujours que le dossier Oyé est programmé, le dossier passe, que d’ailleurs, il n’est même pas en Tunisie, il serait en Turquie. Tout ça c’était surprenant. Or, l’article 658 est clair quand il y a un changement de composition, les débats devront reprendre. On n’improvise pas l’enrôlement. Ce n’est pas comme ça qu’on met le dossier au rôle et qu’on tente de le juger. Quand les débats doivent reprendre, naturellement, il y a un acte de procédure qui doit être servi à toutes les parties qu’on appelle la cellule de citation et qui est signifié par voie d’huissier. »

Dans son explication, l’avocat signale qu’il n’a rien reçu pour l’informer le passage du dossier. Selon lui son client ne refuse pas de comparaître mais son état de santé ne lui ai favorable.

« Pendant que Monsieur Oyé suit son traitement, son avocat que je suis, je n’ai rien reçu, on apprend que le dossier passe… Donc, il y a eu deux ou trois audiences sans que je ne puisse venir, on apprend les échos. Après par la suite, on a appris que le dossier est enrôlé encore pour aujourd’hui. Mais il fallait venir, pourquoi cet acharnement? Donc, Dieu merci, aujourd’hui, je remercie la Cour qui a accepté que je prenne la parole pour véhiculer le message selon lequel Monsieur Oyé ne refuse pas de comparaître mais il est sous traitement et son état de santé sauf si on veut le conduire vers la mort, son état de santé ne lui permet pas de revenir. Donc, il n’y a pas lieu de se précipiter, de juger une affaire à l’insu du principal concerné. Finalement, en dépit de l’opposition des confrères de l’agent judiciaire de l’État, le président, vu cette disposition que nous avons invoquée, en tant que légaliste, nous a suivis et a renvoyé le dossier au 10 juillet 2024 pour citation de Monsieur Oyé Guilavogui », conclut Me Salifou Béavogui.

En attendant le mois de juillet prochain, Oyé Guilavogui, continue de suivre son traitement à l’étranger.

Baïlo Fatako, pour Laguinee.info

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