Une attaque terroriste perpétrée dans la banlieue de Moscou a semé la terreur le 22 mars 2024. Le bilan actuel fait état de 115 morts et de nombreux blessés, avec la possibilité que ce nombre augmente selon les autorités. Des hommes armés ont fait irruption dans la salle de concert Crocus City Hall, déclenchant une fusillade avant qu’un incendie ravage une zone de près de 13 000 m².

Bien que revendiquée par le groupe État islamique, les autorités russes ont évoqué une autre piste : celle d’éventuels volontaires russes combattant aux côtés de l’Ukraine. Cette accusation, encore sans preuves concrètes, pourrait servir à mobiliser l’opinion publique contre Kiev et à affaiblir le soutien occidental à la nation voisine.

L’attaque met également en lumière les lacunes sécuritaires au sein de la politique russe. Malgré un État réputé pour son contrôle strict, cette tragédie révèle des failles dans la prévention des attaques terroristes. Les images de journalistes agressés sur les lieux soulignent davantage cette réalité inquiétante.

Face à cette situation, le président russe Vladimir Poutine reste en retrait, laissant ses porte-parole avancer l’hypothèse d’une implication ukrainienne. Cette stratégie de distance lui permet de se prémunir contre les critiques tout en laissant planer le doute sur la responsabilité de Moscou dans la sécurité nationale.

Boundèbengouno, pour Laguinee.info