lundi, octobre 7, 2024
spot_img
spot_img
spot_img
spot_img

Conakry: des commerçants du marché Madina face à la CRIEF!

À LIRE AUSSI

spot_img

La Chambre des Appels de la Cour de Répression des Infractions économiques et financières (CRIEF) a procédé à l’audition de dix commerçants du grand marché de Madina, ce jeudi 21 mars 2024. Ces commerçants ont été déjà condamnés le 8 janvier 2024 pour « atteinte à la santé publique et usurpation de fonction ». Ce procès en appel a fait l’objet de débats tendus devant le tribunal, rapporte Laguinee.info à travers un de ses journalistes.

 Ce procès en appel a été entamé depuis le 5 mars 2024. A ce jour, ce sont Djibril Barry et Amadou Sarah Dramé qui ont été entendus parmi les dix accusés. Ce jeudi, c’est Alpha Abdoulaye Diallo qui a ouvert les débats. À la barre, il a affirmé qu’il est vendeur de matériel médical : « coton, tensiomètre et bandes » et ses clients sont les médecins. Il a précisé également que le matériel médical est différent des produits pharmaceutiques qui seraient l’objet de leur poursuite.

Les concernant, Elhadj Boubacar Bah et Abdoulaye Djibril Diallo qui exercent cette activité depuis 2017, disent être des vendeurs de matériels médicaux notamment  les blouses, les compresses et les boîtes pharmaceutiques.

Oumar Bobo Baldé et d’autres accusés reconnaissent effectivement qu’ils sont des vendeurs de médicaments au marché de Madina. Mais, ils ne savent pas les motifs de leur condamnation pour « usurpation de fonction et atteinte à la santé publique ».

Après  l’intervention des avocats des accusés, l’agent judiciaire de l’État et le ministère public ont, dénoncé les conditions de stockage et de distribution des médicaments, la vente sans autorisation préalable des autorités compétentes des médicaments et des matériels médicaux.

Selon Me Bernard Sâa Dissy Millimouno, Agent judiciaire de l’État l’audience a été satisfaisante : « Ils ont tous reconnu qu’ils n’ont pas de diplôme, aucune autorisation d’ouverture de leurs débits de vente, ils ne connaissent pas l’origine des médicaments qu’ils vendent. Pour l’ensemble de ces éléments, nous pensons que nous allons obtenir la confirmation du premier jugement», précise-t-il .

Après nombreuses tractations, le juge a ordonné la clôture des  débats dans cette affaire. L’audience a été renvoyée au 28 mars prochain pour les plaidoiries et les réquisitions du parquet spécial.

Baïlo Fatako, pour Laguinee.info

spot_img
- Advertisement -
spot_img
spot_img

ECHO DE NOS RÉGIONS