vendredi, novembre 22, 2024
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Événements du 28 septembre 2009 : débats houleux entre les avocats sur la requalification des faits

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Le procès des évènements du 28 septembre 2009 se poursuit à la cour d’appel de Conakry. Ce mercredi 20 mars 2024, les avocats des parties ont maintenu l’élan des débats concernant la requalification des faits en crimes contre l’humanité. Chaque camp essaye de tirer les ficelles en sa faveur. La partie civile tient de toute son énergie à l’acceptation de la réquisition du parquet quant à la défense, elle use de toutes sa force pour l’annulation de la procédure, rapporte Laguinee.info à travers un de ses reporters.

 Me Thierno Amadou Oury DIALLO, affirme que la partie civile, clarifie leur quête dans ces débats : « Ce que nous recherchons, c’est d’abord l’application de la loi. Nous sommes des légalistes à partir du moment où la Guinée a ratifié le statut de Rome le 14 juillet 2003 et les instruments de ratification ont été publiés au journal officiel de la République, la loi dit que ce statut est en vigueur en République de Guinée. Puisque ce statut a prévu les crimes contre l’humanité, nous ne devons pas juger des gens qui sont poursuivis pour des crimes de droits communs alors que la réalité des faits démontre que ce des crimes contre l’humanité qu’ils ont commis au sein du stade le 28 septembre 2009 et les jours qui ont suivi. C’est pour cette raison que notre bataille c’est pour amener ce tribunal à cette légalité, en requalifiant les faits pour que désormais les accusés qui sont là et ceux qui viendront après soient jugé pour crimes contre l’humanité » a fait savoir cet avocat de la partie civile », a-t-il lancé

Pour l’avocat de Moussa Dadis Camara, leur client est poursuivi pour des faits bien claires. Selon lui, si le parquet se focalise sur la requalification c’est tout simplement parce qu’il manque de preuves, poursuit Me Jocamey  :

« Quand on dit que ces personnes doivent être poursuivi pour d’autre faits cela veut que le parquet n’a pas trouvé d’éléments relatifs. En tant qu’avocat notre rôle c’est de faire en sorte de veiller sur les droits de la défense et également de s’assurer que les tel qu’on avait débattu ici ne peuvent pas être qualifier de crimes contre l’humanité. Parce même si nous allons dans ce cadre-là ça ne tiendra pas. Nous pensons que ce procès est allé loin, toutes les parties prenantes ont les éléments qu’il faut et qu’on peut même à date décider de renvoyer l’affaire pour des plaidoiries des avocats et les réquisitions du ministère public », a souligné Me Jocamey avocat de Dadis.

Après la reprise de l’audience, le tribunal a abouti à une décision. Il a décidé à ce que cette décision soit tranché dans la décision sur le fond et ordonne la poursuite des débats.

Baïlo Fatako, pour Laguinee.info

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