vendredi, septembre 20, 2024
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Abdoulaye Conté, membre de l’AVCB : « C’est en 1954 que les violences d’État ont débuté en Guinée lorsqu’il… »

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La Guinée, depuis son accession à l’indépendance en 1958, a été marquée par des épisodes sombres de violences politiques et d’abus de pouvoir. Une conférence de presse tenue ce mercredi 13 mars 2024 à la maison de la presse de la minière, organisée par l’Association des Victimes du Camp Boiro (AVCB) et le Consortium des associations des Jeunes pour la Défense des Victimes en Guinée (COJEDEV-Guinée), a remis en lumière cette histoire tumultueuse à travers la présentation d’un magazine sur les violences politiques dans le pays.

Depuis 1954, les Guinéens ont dû faire face à de multiples violations de l’État, comme l’ont souligné les intervenants lors de cette conférence. Le magazine présenté a donné la parole à 15 personnes ayant vécu sous différents régimes politiques, permettant ainsi de dresser un tableau historique des violences perpétrées en Guinée.

Selon Abdoulaye Conté, membre de l’AVCB, les racines des violences d’État remontent à l’année 1954, marquant le début d’une période sombre dans l’histoire du pays.

« L’année la plus sombre en Guinée, c’est l’année 1954. C’est en 1954 que les violences d’État ont débuté en Guinée lorsqu’il y avait la lutte entre les différents partis politiques. De 1958 jusqu’à 1983, sous les différents gouvernements du PDG, sous la férule du PDG, nous avons connu que des violences d’État. À travers les différents complots fallacieux qui ont été dénoncés par les régimes de Sékou Touré et à travers lesquels complots il a profité pour faire la purge de toute l’intelligence guinéenne. Après cette période, nous avons aussi l’année 1985. On se rappelle de 2006, 2007 et après 2000, sous le régime de Lansana Conté, du 28 septembre 2009 et après sous le régime de professeur Alpha Condé. Donc ces différentes années illustrent très bien que ce qui a commencé en 1954, après a bien continué jusqu’aujourd’hui, nous vivons dans ces violences d’État en Guinée(…) », a souligné M. Conté.

Sirani Diabaté, pour Laguinee.info

 

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