Le corps sans vie d’un homme a été découvert dans un district de la sous-préfecture de Fermessadou Pombo, à seulement 8 km de la ville de Kissidougou. Parti dans son champ, le père de famille y a trouvé la mort. Des sources rapportent qu’il a chuté d’un arbre dont il coupait les branches pour des travaux de clôture.
Suite à cette découverte tragique, Marie Touré, la fille du regretté André Fatamba Touré, cultivateur, a raconté la scène:
« Moi et mon père hier tôt le matin est venu me trouver à la maison pour me dire qu’il veut aller en brousse. J’ai insisté pour qu’il prenne son déjeuner mais il a dit qu’il ne comptait pas rester. Avant cela, nous avions pris des tôles à crédit et ma sœur Marie avait envoyé l’argent. Je l’ai également informée. J’ai fait mes activités mais il se faisait tard et ce n’était pas dans ses habitudes de rester au champ. Connaissant son champ, je me suis déplacée pour aller vérifier mais je ne l’ai pas vu. Comme il se faisait tard et que je suis une femme, j’ai eu peur et je suis retournée à la maison. À mon retour, j’ai averti le chef de village qui est son frère que je n’ai pas retrouvé mon père. Ce n’est que le lendemain très tôt que le même chef de village est venu m’informer qu’il aurait retrouvé son corps. »
Sarsan Mamadi Touré, chef du village de Faramakoura et frère du défunt, a rapporté les faits. Il a expliqué :
« Après la prière de 19 heures, j’ai vu Tamba qui est notre étranger et qui provenait du champ m’informer avoir vu mon frère dans une mauvaise position. D’après lui, il était tombé d’un arbre après avoir coupé quelques branches en vue de refaire la clôture de son champ. Malheureusement, il est tombé sur sa nuque. Directement, je me suis retourné pour appeler les autorités. Le procureur a dit comme il se faisait tard de nous retourner au village sans toucher le corps jusqu’à ce que le constat soit fait et nous avons fait ainsi. »
Le témoin, Tamba Kamano, a également donné sa version des événements. Il a affirmé :
« Je suis de Walto. Ce monsieur décédé, c’est lui qui m’a hébergé ici à Faramakoura et depuis, il n’y a pas eu de problèmes entre nous. Hier matin, il s’est levé pour aller en brousse et est même passé me dire au revoir. Il a passé toute la journée sans que nous nous croisions. Hier soir, vers les 20 heures, sa fille a préparé le riz et a envoyé à la maison. Malheureusement, elle n’a pas trouvé son père. À plusieurs reprises, on l’a cherché mais en vain. Pendant tout ce temps, j’étais assis. C’est juste après que je me suis rendu au bas-fond à sa recherche. Arrivé, j’ai trouvé ses outils et ses clés impax devant. J’ai trouvé les branches coupées à terre et juste à côté, il y avait ses chaussures. Non loin de là, il était là, à terre. Directement, je me suis retourné au village pour expliquer aux sages. »
De Kissidougou, Oumar LENO, pour Laguinee.info