dimanche, novembre 24, 2024
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Conflits éleveurs-agriculteurs à Lola : L’implication de l’exécutif sollicitée

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Dans la zone forestière, particulièrement à Lola au sud de la Guinée, des conflits entre éleveurs et cultivateurs, prend de l’ampleur. Une conférence de presse a été animée à cet effet ce lundi 11 mars 2024, à Conakry, par des avocats. A cette occasion, ils ont sollicité l’implication de l’exécutif en vue de faire face à cette situation, rapporte une journaliste de Laguinee.info.

Ces magistrats ont d’abord rappelé le cas des violences survenues au mois de janvier de cette année entre les éleveurs et les cultivateurs dans la sous-préfecture de Foumbadou et à Lainé. Deux zones relevant de la préfecture de Lola. Suite à cela, environ soixante-onze (71) personnes dont plusieurs mineurs et des personnes âgées ont été interpellés.

Selon les explications des avocats, ces personnes sont réparties dans des prions à travers le pays, dont entre autres 33 à Conakry, 27 personnes à Kindia et 11 à N’zérékoré. Déjà, un Comité de crise a été mis en place :

« Nous avons voulu attirer l’attention de l’État sur un fait qui est en train de sévir aujourd’hui dans toute la région de la Forêt. C’est un problème, parce que si ces zébus sont chassés de Lainé, où vont-ils aller puisque la Guinée est devenue leur Eldorado. Nous attirons l’attention des autorités locales pour nous permettre de contenir cette affaire. Nous sommes convaincus que les autorités à travers le gouvernement qui sera mis en place fera de cette lutte leur bataille. Nous sommes convaincus que le chef de l’État donnera des instructions fermes à son Gouvernement afin de palier définitivement au problème des zébus en Guinée, qui ne font que rendre pauvre et faire pleurer aux cultivateurs et les paysans », dira Me Daniel Haba.

Dans ce dossier, les avocats des personnes emprisonnées indiquent des incohérences:

« Ils ont été envoyés en prison avant que le juge d’instruction ne soit saisi. Nous ne voudrions pas rentrer dans les secrets de l’instruction mais comme la liberté n’a pas de prix, nous souhaitons vivement que ces soixante-onze personnes qui croupissent dans les maisons centrales de Conakry, de Kindia soient libérés aussitôt que possible », prévient l’avocat qui fait des dénonciations d’une situation qui perdure entre éleveurs étrangers et locaux à Lainé (Lola) en Guinée Forestière.

Sirani Diabaté, pour Laguinee.info

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