À moins d’une semaine du mois de ramadan, les prix des denrées alimentaires ont connu hausse considérable sur le marché . Un sac de de riz se négocie ces derniers temps entre 370 à 390 000 GNF, un bidon d’huile à 260 000GNF, un sac d’oignons à 250 000GNF, a constaté une reporter de Laguinee.info ce mercredi 6 mars 2024 .
Au marché de Coyah, les femmes parlent d’une seule voix pour dénoncer cette montée vertigineuse des prix des denrées de première nécessité.
Pour Fatoumata Soumah, c’est une situation inhabituelle: « Vraiment, les Guinéens n’ont jamais vécu cette situation de toutes les crises que le pays a traversé . Aujourd’hui, on achète un sac de riz à 370 000 et 390 000. Le kilo du riz bangladesh se vend à 7 500 et le kilo du riz blanc 8000 GNF. Un bidon d’huile s’achète à 260 000, et un sac d’oignons à 250 000GNF. Les prix sont excessivement très chers. Presque il l n’ y a même de de vente car toutes les clientes se plaignent».
Même cri de cœur chez Madame Bintou Sylla, vendeuse de poissons: « La vie est très chère actuellement. On achète le carton de poissons à 450-500 000 et 600 000. Et on revend un poisson à 25 ou 30 000. il y a même des poissons qu’on a, vendu à plus de 100 000GNF. Parfois, tu peux voir un petit poisson à 10 000 et 15 000 GNF C’est vraiment déplorable! Depuis que Doumbouya est venu au pouvoir, les prix des denrées ne font qu’augmenter« , se lamente-t-elle, avant de demander au président de la transition de : « revoir la situation, car bientôt le mois de ramadan. Nos maris ne travaillent pas .Nous sommes là tous les jours sous ce soleil ardent assises derrières nos plateaux de poissons pour subvenir aux besoins de la famille. Il n’a qua penser surtout à nous les femmes ».
Pour Kadiatou Sall, d’habitude la flambée des prix n’atteint pas le piment, mais, dit-elle, la situation actuelle est exceptionnelle.: « D’habitude, même si la vie est chère, le piment n’en fait pas partie Mais cette fois-ci, le sac des piments est à 250 000 ou 300 000 GNF parfois même 400 000 GNF ».
Pour donc faire des bénéfices, elle dit être obligée de: » vendre un petit tas à 500GNF«
Porteuse de la voix des femmes de Coyah, Mme Sall s’interroger : « Comment on va faire alors que le ramadan c’est dans une semaine ? »
Cette hausse des prix des denrées alimentaires coïncide au carême chrétien pendant que les fidèles musulmans s’apprêtent à entamer le mois saint de ramadan.
Rappelons que dans un protocole d’accord signé par le ministère du Commerce, le Président des Consommateurs de Guinée et le Patronat guinéen, la décision d’augmenter les prix des produits de première nécessité a été prise.
De Coyah, Mariama Dalanda Bah, pour Laguinee.info.