Au cours d’un entretien accordé au correspondant régional de Laguinee.info.info ce jeudi 29 février 2024, le secretaire général du Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée, antenne Kankan, Michel Pivi, a envoyé un message au tout nouveau Premier ministre guinéen. Il s’est accentué sur le cas des hommes de médias qui sont victimes de ce qu’il a appelé « toutes sortes d’injustice » en cette période de transition.
Pour ce syndicaliste, l’une des missions du nouveau Premier ministre, Bah Oury, doit rétablir la confiance entre le gouvernement et la presse.« Je veux dire au nouveau Premier ministre qu’il a beaucoup à faire, la presse est muselée en ce moment en Guinée, et la presse n’est pas à museler. C’est pour lui dire qu’il a beaucoup de choses par apport au cas de la presse, la presse n’est pas ennemi de quelqu’un, la presse est amie à tous ceux qui veulent bien travailler pour sa [leur,ndlr]nation. Dans un pays démocratique, la presse est libre et indépendante. On espère que la nomination du nouveau Premier ministre sera un vent de renouveau pour la presse guinéenne. Il doit rétablir la confiance entre les autorités et la presse », a-t-il sollicité.
Dans le sillage, M.Pivi se dit ne pas être surpris agréablement de la libération de Sékou Jamal Pendessa, secretaire général du Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée, car selon lui, ce dernier était accusé à tort.« La nouvelle est bonne, je m’entendais à cela, dans la mesure où il a été incarcéré de façon brutale. Cela veut dire que général Sékou Jamal Pendessa était accusé a tort. Il n’a rien fait de tout ce qu’on lui a collé comme infractions », a-t-il souligné
Parlant de la récente grève générale illimitée, momentanément suspendue, il réitère l’engagement des syndicats à mener la lutte jusqu’à la satisfaction finale de tous les points de revendication: «La lutte n’est pas terminée. Nous allons continuer la lutte jusqu’à la libération de toutes les ondes qui sont brouillées, les télévision qui sont retirées du bouquet canal+, la liberté d’expression, le droit à l’information », conclut-il.
De Kankan, Karifa Doumbouya pour Laguinee.info