jeudi, septembre 19, 2024
spot_img
spot_img
spot_img
spot_img

Présidentielle au Sénégal : Macky Sall joue la carte du suspense sur la nouvelle date

À LIRE AUSSI

spot_img

Le président sénégalais Macky Sall a réaffirmé lors d’un entretien diffusé jeudi soir que son mandat prendra fin le 2 avril 2024, et qu’il n’a pas l’intention de prolonger son séjour à la tête de l’État. Cependant, il a maintenu le suspense concernant la date de l’élection présidentielle, reportée selon ses termes, et a assuré que cette date serait déterminée par les conclusions du dialogue national prévu les 26 et 27 février prochains.

« Le 2 avril 2024, ma mission à la tête du Sénégal prend fin, et je compte quitter mes fonctions de président de la République à cette date », a déclaré le président Sall lors de l’interview accordée à quatre groupes de médias sénégalais. Il a ajouté que la date des élections pourrait être fixée avant ou après le 2 avril, en fonction des résultats du dialogue national.

Macky Sall a également évoqué la possibilité d’une période de transition si aucun consensus n’est trouvé pour la passation de pouvoir entre lui et son successeur. « Si on trouve ce consensus, je prendrai le décret immédiatement pour fixer la nouvelle date. Si le consensus n’est pas trouvé, je renverrai l’ensemble au niveau du Conseil constitutionnel, en ce moment qui avisera », a-t-il expliqué.

L’annonce de la nouvelle date des élections présidentielles était vivement attendue par les Sénégalais et les candidats politiques. Certains ont accueilli favorablement les déclarations présidentielles, tandis que d’autres ont exprimé leurs inquiétudes quant au flou persistant.

Macky Sall a également exprimé sa volonté de promouvoir la réconciliation nationale et la transparence électorale. « Nous voulons créer les conditions d’un apaisement d’une réconciliation et d’une élection présidentielle transparente libre et démocratique, et ce qui va permettre d’assurer la suite vers un Sénégal de stabilité et de paix », a-t-il souligné.

Parlant  de la possibilité d’une loi d’amnistie pour les événements récents qui ont secoué le pays, le président Sall a insisté sur la nécessité de regarder vers l’avenir. « L’amnistie ne s’adresse pas à des personnes mais à des faits et les efface pour dire que nous voulons oublier. C’est pénible mais il nous faut aller de l’avant », a-t-il déclaré.

 

Boundèbengouno, pour Laguinee.info

spot_img
- Advertisement -
spot_img
spot_img

ECHO DE NOS RÉGIONS